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JDN.
Quels ont été, selon vous, les événements marquants de ce premier semestre 2006, en France ?
 Olivier Girard. Tout d'abord, nous avons passé le cap symbolique des 50 % de foyers connectés à Internet. C'est représentatif de l'évolution et de la démocratisation du Web. D'un point de vue plus technique, je pense également au Clic d'Or attribué à Netvibes. C'est un peu l'événement fondateur du Web 2.0, pour un site emblématique de cette nouvelle tendance de la recherche d'une meilleure ergonomie. Il s'agit d'une vraie tendance de fond qui va se généraliser. Dans notre métier, cela va aussi se développer.
Dans quel sens ? Quelles sont les tendances actuelles pour les banques en ligne ?
Concernant le Web 2.0, nous en sommes au tout début. Les banques réalisent encore des interfaces pauvres. En tout cas, nous ne faisons qu'une infime partie de ce que laisse espérer le Web 2.0. Les nouvelles technologies vont pouvoir fluidifier l'expérience client. Ainsi, par exemple, on pourra éviter tous les refresh lorsque l'on charge un élément de souscription. Nous allons réaliser des progrès énormes par rapport aux pertes que l'on peut avoir en cours de demande, dans le crédit en ligne notamment. Les technologies vont nous aider à mieux convertir. Les internautes étant de moins en moins technophiles, les technologies vont se simplifier, même si le virage ne se prendra pas du jour au lendemain. Une fois ce virage pris, on assistera sans doute au vrai décollage de la banque en ligne.
Sur quoi travaillez-vous pour la rentrée ?
Nous allons concentrer nos efforts sur une opération de cash back [fait d'être rémunéré sur les achats - Ndlr]. Cela avait un peu disparu au cours des derniers mois, mais le cash back va revenir en force à la rentrée. Pour marquer l'événement, nous allons organiser une grande opération commerciale. Le second semestre s'annonce bien : nous sommes en ligne avec nos objectifs, en particulier sur le crédit sur Internet, qui représente désormais la majeure partie de nos activités. Nous nous développons également sur le segment professionnel en proposant des solutions de crédit aux entreprises, pour leurs clients. Cette activité devrait encore prendre de l'ampleur, le monde du e-commerce étant très demandeur. |
