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Les sites de paris sont prêts à partager leurs gains avec l'Etat français
Malmenés par l'Etat, attaqués par les clubs de foot, les bookmakers ont la vie dure. Ils tentent de se racheter une conduite en proposant de partager leurs gains avec le monde du sport français et l'Etat.   (24/11/2006)

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L'European Betting Association (EBA) veut faire bonne figure. Cette association regroupant des sites de paris en ligne tels que Bwin, Unibet, ou Interwetten, fait un pas en avant pour satisfaire aux exigences légales françaises concernant les jeux d'argent. Un préalable indispensable pour pouvoir négocier, avec crédit, la fin du monopole d'Etat sur les jeux d'argent.

D'abord, ses membres affirment être prêts à respecter les mêmes engagements que ceux de la Française des Jeux (FdJ) en matière de financement du sport hexagonal. Ainsi, en 2005, la FdJ a financé 90 % du budget de 250 millions d'euros du Centre national pour le développement du sport. Même chose pour le PMU qui a reversé directement plus d'un milliard d'euros à la filière hippique en 2005, soit 13 % de son chiffre d'affaire.

L'EBA se déclare ainsi prête à discuter avec les autorités françaises pour définir un pourcentage à reverser au CNDS et aux sociétés de courses sur la base des montants joués depuis la France. Par cet engagement, les membres de l'EBA entendent mettre fin aux critiques sur leurs pratiques nuisible vis-à-vis du financement du sport en France.

En outre, l'EBA voudrait se rabibocher avec l'Etat en s'engageant à verser des prélèvements sociaux à l'Etat. A l'instar de la FdJ et du PMU qui ont contribué au budget de l'Etat à hauteur de 3,59 milliards d'euros en 2005. Mais l'EBA ne dévoile pas la part des montants qu'elle est prête à reverser à l'Etat.

Lyon, Lille et le Paris Saint Germain attaquent l'EBA
Enfin, l'association veut montrer un visage plus respectable envers les joueurs. Elle se dit prête à définir une charte de bonne conduite imposant de forts standards de sécurité afin d'éviter le jeu des mineurs et des interdits de jeux. Cependant, elle soumet la signature de ses membres à cette charte à la condition que le PMU et la FdJ s'engagent sur les mêmes objectifs.

Si cette main tendue a peu de chances d'être saisie par le gouvernement qui ne reconnaît pas l'association, elle aura le mérite de montrer une meilleure image des sites de jeux. Et peut être, de crédibiliser aux yeux des politiques un secteur très critiqué pour son opacité.

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Haro sur les sites de jeux d'argent
Déjà malmenés par deux amendements discutés ces jours ci à l'Assemblée nationale dans le cadre de la loi de la prévention de la délinquance, les sites de paris sont désormais la cible de trois clubs de football. Lyon, Lille et le Paris Saint Germain attaquent Bwin, Unibet et Expekt, tous membres de l'EBA pour utiliser leurs marques et lister les noms des joueurs et leurs photos sans accord avec les clubs. Une attitude qui contraste avec celle de la League nationale de football qui avait pensé s'associer à la plainte de Bwin devant la commission européenne après que deux de ses dirigeants se soient retrouvés en garde à vue pour infraction au monopole, suite à une plainte de la FdJ et du PMU. Un monopole sur le jeu d'argent non reconnu par la Commission. Pour imposer son activité en France, les sites de jeux d'argent peuvent néanmoins compter sur le soutient de leurs utilisateurs qui ont lancé une pétition en ligne (laisseznousjouer.com).
 
 
Frantz GRENIER, JDN Sommaire Le Net
 
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