|
| |
|
|
| Sommaire Le Net |
 |
| Pointscommuns.com, l'entremetteur culturel |
| Créé début 2005, pointscommuns.com aurait pu se perdre dans le flot des sites de rencontres qui inondent Internet. L'originalité de son système de mise en relation l'en a préservé.
(27/11/2006) |
|
Un site de rencontre de plus. Quand Pointscommuns.com se lance sur Internet au début de l'année 2005, le marché semble bouché. Meetic est largement dominateur, Yahoo Rencontres est encore plein d'ambition, l'américain Match.com prépare son arrivée sur le marché français, et une myriade de sites se partagent le marché. Bref, le secteur de la rencontre n'est pas porteur. "Nous avons misé sur une approche originale de la rencontre, explique Gilles Brumberg, co-fondateur du site. Nous pensions que les critères proposés par Meetic et Match.com n'étaient pas suffisamment pertinents pour mettre en relation les utilisateurs".
Comme son nom l'indique, pour affiner la mise en relation, le site propose à ses utilisateurs de faire correspondre leurs points communs, définis autour de quatre thèmes : le cinéma, la musique, la lecture et les médias, chacun subdivisés en sous-catégories. "Très vite, nous avons proposés aux utilisateurs de donner leurs avis sur les références culturelles citées pour créer son profil, comme sur Ciao.fr", explique Gilles Brumberg.
A ce jour, 5.000 rédacteurs ont rédigés 20.000 commentaires.
Comme Meetic en son temps, Pointscommuns.com s'est lancé en proposant gratuitement ses services. "Il fallait créer de l'audience, il n'y avait pas de solutions". C'est le 18 septembre dernier que le site passe au payant. Du moins certains services : envois de messages privés, nécessaires pour entrer en contact, matching entre profils similaires, et votes sur les commentaires. Le reste est gratuit. Un appel audiotel à 1,35 euro plus 0,34 centime la minute donne droit à 6 heures d'accès aux services payants, trois appels audiotels à 48 heures. Et des formules d'abonnements sont disponibles jusqu'à 72 euros pour un an.
Contrairement aux autres sites de rencontres payants, les femmes aussi doivent mettre la main à la poche pour faire des rencontres. "C'était une prise de risque", confie Gilles Brumberg. "Nos membres féminins auraient pu partir sur Meetic". Finalement, le passage au payant aura coûté au site seulement 5 % de désinscriptions. Mais l'effet le plus sensible s'est ressenti sur l'assiduité des membres. Le nombre de membres utilisant le service au quotidien a ainsi baissé de 30 % en deux semaines. Entretemps, la crainte de voir les utilisatrices quitter massivement le site pour Meetic a été levé puisque ce dernier a annoncé qu'il facturera aussi son service aux femmes en début d'année prochaine. Finalement, autant de femmes que d'hommes se seront abonnés.
Aujourd'hui, Pointscommuns revendique 100.000 inscrits dont un tiers sont actifs. Concurrence oblige, Gilles Brumberg ne communique ni le nombre d'abonnés payants ni le chiffre d'affaires généré.
Cependant, il indique que les abonnements devraient représenter 70 % du chiffre d'affaires de l'entreprise à la fin de l'année. Et la publicité devrait aussi commencer à rapporter, le site étant en régie depuis octobre et compte 194.000 visiteurs uniques. |
|
|
|
Dossier 
