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Liens sponsorisés : la France est le marché européen le plus dynamique
Le marché des liens sponsorisés en Europe devrait croître de 35 % en 2006, à 2,16 milliards d'euros. Au contraire des Etats-Unis, les agences tiennent un rôle prépondérant entre les annonceurs et les moteurs.   (14/12/2006)

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 DoubleClick
Dossier Liens sponsorisés
Les entreprises européennes investissent plus dans les liens sponsorisés que dans les bannières publicitaires. Selon Jupiter Research, dans le cadre d'une étude commanditée par DoubleClick, les liens sponsorisés représenteront cette année en Europe un chiffre d'affaires de l'ordre de 2,16 milliards d'euros sur un marché de la publicité interactive de 4,96 milliards d'euros.

Le Royaume-Uni est le plus en avance sur le marché des liens sponsorisés en Europe, puisque 895 millions d'euros devraient être dépensés en 2006, au lieu de 697 millions d'euros en 2005. Cependant, sa croissance de 22 % par rapport à 2005 indique une baisse de régime. Le rythme de croissance est plus soutenu en France (+ 46 %), pour un marché qui devrait s'élever à 250 millions d'euros à la fin de l'année. L'Allemagne, en position médiane, affiche un chiffre d'affaires de 400 millions d'euros pour une croissance de 36 %.

De manière générale, les grandes agences de publicité semblent avoir sur ce marché davantage de poids en Europe qu'aux Etats-Unis, indique l'étude. Selon Amanda Davie, de l'agence i-Level, le rôle de l'agence est prédominant en Europe en ce qui concerne l'achat d'espace, et c'est également vrai pour le search marketing. Une situation qui s'explique par la spécialisation des agences dans la publicité interactive, ainsi que par les remises qu'elles négocient avec les moteurs, pouvant aller jusqu'à 15 %. Des remises qui leur permettent, en partie, de se rémunérer et ainsi de proposer un service à un prix attractif pour leurs clients.

Mais ce système semble peu apprécié de Google, estiment les auteurs de l'étude. Ainsi, depuis le début de cette année, Google a aboli son système de remise aux agences afin de pousser les entreprises à s'adresser à lui en direct, à l'instar de ce qui se pratique sur le marché américain (lire l'article du 12/07/06). Cependant, le nouveau système de remises sur volumes ne peut bénéficier qu'aux gros acheteurs, donc aux régies. Une politique que ne suit pas Yahoo, qui continue de pratiquer des remises aux agences allant de 5 à 15 %, la tendance étant au plafonnement à 12 %, déjà mis en place en France et au Royaume-Uni (lire l'article du 01/08/06).
 
 
Frantz GRENIER, JDN Sommaire Publicité
 
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