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France Télécom déploie (doucement) sa fibre optique |
Dans les deux années qui viennent, France Télécom va étendre son réseau de fibre optique en France à 1 million de foyers. Un test à grande échelle qui préfigure, pour plus tard, un déploiement plus ambitieux.
(18/12/2006) |
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France Télécom fixe ses ambitions dans le très haut débit. L'opérateur vise entre 150.000 et 200.000 abonnés fibre optique d'ici fin 2008. Pour cela, il va investir 270 millions d'euros dans un réseau qui couvrira, en partie, "une dizaine de villes". Six sont déjà connues. Paris, d'abord, où l'opérateur effectue des tests depuis plusieurs mois (lire l'article du 16/11/06). Une première offre commerciale sera lancée au mois de mars dans la capitale. Suivront à partir de juin et d'ici la fin de l'année 2008, une dizaine de villes, dont Lille, Lyon, Marseille, Poitiers et Toulouse. Au terme de cette année, 1 millions de foyers devraient être raccordables.
Chez France Télécom, on ne parle pas encore de déploiement, mais plutôt de "pré-déploiement". Une sorte de test à grande échelle qui permettra de valider la pertinence de l'offre, et sa viabilité économique. "Le très haut débit ne sera pas un marché grand public avant 2008 ou 2009, en attendant, nous allons tester le service", précise Gaëlle Le Vu, directrice du projet FTTH chez France Télécom. "Il faudra développer des services qui justifieront de passer au très haut débit, notamment des services exploitant la symétrie des flux, faisant de l'internaute un émetteur autant qu'un récepteur de contenus".
Aujourd'hui, France Télécom annonce 11.500 foyers raccordable à Paris, dont 500 clients à 70 euros d'abonnement par mois pour un débit symétrique de 100 mégas. "Cela représente un taux de pénétration de 4,3 %, ce qui est plutôt intéressant pour une offre à 70 euros", analyse Gaëlle Le Vu. Mais sans doute pas assez pour atteindre 15 à 20 % d'abonnés sur une couverture d'un million de foyers. Pour cela, France Télécom proposera plusieurs offres à plusieurs tarifs. Mais à ce sujet, rien n'a encore filtré.
Enfin, au lieu de mutualisation, Gaëlle Le Vu préfère parler de "tarifs de gros". "France Télécom a toujours été présent sur le marché de gros, nous ferons donc des offres aux autres FAI".
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