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Last.fm débarque en France |
Conseils, découverte des nouveautés, écoute gratuite de morceaux, partage de listes : le guide des passionnés de musique compte déjà 15 millions d'utilisateurs dans le monde. Il ouvre aujourd'hui en version française.
(19/12/2006) |
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Les passionnés de musique à la recherche de nouveautés se fient
bien souvent aux recommandations de leur disquaire pour les
choisir. A l'heure où la musique se diffuse et se vend de plus
en plus en ligne, aucun service de conseil équivalent n'existait
jusque-là en France. Le lancement de Last.fm en version française
aujourd'hui devrait réparer cette lacune.
Fondé en 2004, le site Last.fm regroupe déjà 15 millions d'utilisateurs
dans le monde et enregistre environ 5 millions de visiteurs
uniques sur son portail chaque mois, d'après son créateur Martin
Stitskel. Au-delà des fonctionnalités habituelles des réseaux
sociaux (ajouter des amis, remplir un profil et échanger des
messages), Last.fm propose un service d'écoute musicale gratuit
(extraits et morceaux complets) et se veut un véritable moteur
de recommandation à destination des passionnés de musique. Grâce
son service radio, les internautes peuvent en effet choisir
d'écouter leurs groupes ou artistes favoris, mais aussi ceux
proches de leur univers musical, le tout dans une qualité d'écoute
équivalente de celle des CD (128 kps).
Pour y
parvenir, Last.fm propose à ses membres de "tagguer"
les morceaux en incluant les liens potentiels vers d'autres
artistes. Les membres ont également la possibilité de créer
des listes de lecture et de se lier avec d'autres membres aux
goûts proches des leurs afin de découvrir leurs listes de lecture.
Le lecteur Flash téléchargeable de Last.fm est en outre localisé,
ce qui permet aux membres de recevoir des informations pertinentes
en fonction de leur situation sur leurs groupes favoris :
dates des concerts ou encore sorties des albums etc. De plus
les créateurs ou labels qui le souhaitent peuvent créer leur
propre espace afin de diffuser et de promouvoir leurs titres.
Ils ont également la possibilité de proposer un lien vers leur
espace de vente, et ce quel qu'il soit.
déjà
de nombreux fans en France |
Alors qu'il n'existait jusque-là que deux versions du site,
l'une en japonais et l'autre en anglais, Last.fm proposait déjà
les biographies et extraits musicaux de nombreux artistes français
et aurait, d'après le fondateur, un noyau de fans importants
en France. Avec la traduction du site, Last.fm, qui emploie
deux français sur 27 employés, veut passer à la vitesse supérieure :
"La première étape est de traduire le site pour montrer notre
volonté de communiquer avec les labels et artistes français.
Nous les inviterons ensuite à ajouter leurs morceaux et événements
sur le site", explique Martin Stitskel.
La société lance simultanément des versions en
allemand, italien, russe, portugais, espagnol, coréen et mandarin.
Ces versions traduites seront pour le moment pilotées
depuis Londres, où se situe le siège de l'entreprise.
D'ici à trois ans environ, le fondateur envisage d'implanter
des bureaux dans les pays où Last.fm sera disponible.
Pour populariser l'usage de sa plate-forme, Last.fm ne compte
que sur le bouche-à-oreille, le meilleur moyen, selon Martin
Stitskel, d'attirer de véritables passionnés de musique qui
sauront enrichir correctement la base de recommandations.
Tout n'est pas gratuit sur Last.fm : un abonnement premium
permet ainsi d'accéder à des fonctions plus complexes. La majeure
partie des revenus de la société provient cependant
de la vente d'espaces publicitaires ainsi que des accords commerciaux
passés avec des éditeurs, le cybermarchand Amazon, et des marchands
de tickets de concerts. Un modèle économique qui a su convaincre
les investisseurs puisque la start-up a bénéficié en mai d'une
première levée de fonds (sans doute à l'origine de cette internationalisation)
auprès d'Index Ventures, pour un montant non révélé. |
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