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| Sommaire Le Net |
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| Banques 100 % en ligne : un marché encore embryonnaire |
| Le marché de la banque en ligne s'est structuré en 2006, aidé par l'éclosion de nouveaux acteurs, de nouvelles offres et de nouveaux services. La gestion de finances personnelles en ligne fait moins peur.
(19/02/2007) |
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La banque en ligne aura connu une année 2006 bien remplie. Boursorama a déployé une nouvelle offre bancaire tandis que le pure player Covefi a de son coté changé de nom en optant pour Monabanq et en proposant un ensemble de nouveaux services. ING Direct, spécialisé dans l'épargne en ligne a enregistré pour sa part une augmentation record de 25 % du nombre de clients sur l'année. Un nombre important d'internautes auront ainsi sauté le pas de la banque à distance en 2006.
Boursorama termine l'année avec 59.300 comptes bancaires ouverts soit un total de 2,2 milliards d'euros de dépôts contre 816 millions d'euros à fin 2005. Le portail de la finance en ligne avait déjà lancé une première fois en décembre 2005 un embryon d'activité bancaire ensuite mis en veille le temps de finaliser l'acquisition et l'intégration en 2006 des actifs de filiale française de la Caixa. Ce rachat aura permis à Boursorama d'élaborer une offre complète de banque directe, une opération facilitée par les démarches déjà réalisées lors du lancement de la première offre de banque en ligne.
Depuis octobre 2006 Covefi, l'un des rares pure player de la banque en ligne, propose ses services sous un nouveau nom plus accessible : Monabanq. "Notre objectif est de devenir la banque principale des internautes en proposant une gamme complète de produits à des tarifs plus compétitifs que les banques traditionnelles" explique Nathalie Florent, directrice marketing de Monabanq. La banque compte plus de 200.000 comptes actifs pour un résultat 2006 de 8 millions d'euros.
ING Direct France, qui ne propose pas de compte courant à la différence de ses filiales allemandes, espagnoles et américaines, reste focalisé sur les produits d'épargne en ligne. Un positionnement qui lui a permis de convaincre 125.000 nouveaux clients en 2006 pour un total de 626.000 clients. "Il s'agit d'une progression record" précise André Coisne, directeur général de ING Direct.
| Des business models différents |
L'année 2006 aura donc été propice aux activités de banque en ligne, signe que l'Internet constitue de moins en moins un frein à la gestion de capitaux à distance. Le profil des clients de Boursorama Banque et de MonaBanq est d'ailleurs similaire : CSP+ autonomes et habitués à payer en ligne par carte bancaire sans distinction d'âge particulière.
La situation est différente chez ING Direct : "Nous avons de tout, pas plus de jeunes, pas particulièrement technophiles mais assez aisés tout de même" explique Andre Coisne. "La différence tient à l'importance historique du téléphone dans le cadre de notre relation client. Mais là aussi les choses évoluent : aujourd'hui trois quarts des contacts de ING Direct sont réalisés via Internet et 80 % des clients utilisent Internet pour accéder à leur interface de gestion de compte".
Chaque acteur a cependant recours à un modèle propre pour convaincre de nouveaux internautes. Boursorama mise sur la visibilité de sa marque. Sa notoriété lui permet d'abaisser le coût d'acquisition des nouveaux clients. Une économie répercutée sur sa structure de coûts qui lui permet de renforcer la compétitivité de son offre. Le site ne délaisse pas pour autant le monde physique puisque le rachat de Caixa France lui a permis d'hériter de 20 agences bancaires désormais aux couleurs de Boursorama.
| Une nouvelle campagne de communication en préparation |
De son coté, Monabanq s'apprête à lancer une nouvelle campagne de communication plurimédia à compter du mois de mars. Pour convaincre les internautes de tenter l'expérience de la banque 100 % en ligne, l'accent est mis sur les services. Chaque client est en contact par téléphone avec un unique conseiller personnel. Ce contact pourra s'effectuer en visioconférence dès la fin du mois. Autre service mis en avant : un bordereau numérique qui permet de créditer un compte immédiatement et sans attendre la remise de chèque effective via La Poste. "Nous prévoyons de proposer la signature électronique en 2007 pour permettre aux internautes de souscrire certains produits directement en ligne" précise également Nathalie Florent.
Enfin, ING Direct entend pour sa part se concentrer sur la compétitivité de ses tarifs pour continuer à attirer de nouveaux clients. "Nous développerons en 2007 l'assurance vie tout en protégeant notre mix pour continuer à ne pas imposer de frais à nos clients". Le bouche à oreille joue également en sa faveur. "Nous bénéficions d'un taux d'affiliation de 20 % et de prescription qui se situe aux alentours de 40 %" explique ainsi son directeur général. |
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