Confidentiel : Cdiscount socialise son site en intégrant l'open graph

Confidentiel : Cdiscount socialise son site en intégrant l'open graph Le site marchand intègre un bouton "je veux" à ses fiches produit et un onglet "mon shopping social" récapitulant recommandations et articles partagés par l'internaute et ses amis.

Cdiscount vient de mettre en ligne un dispositif de shopping social reposant sur la plateforme open graph de Facebook. Tout d'abord, les fiches produit intègrent désormais un bouton "Je veux" aux côtés du bouton "J'aime", que les articles soient commercialisés par l'e-marchand ou par les vendeurs de sa marketplace. Les articles ainsi tagués apparaissent dans le module Cdiscount "Je veux" de la timeline Facebook de l'utilisateur.

Par ailleurs, un nouvel onglet a vu le jour sur le site : "Shop Social". Il donne accès à la page "Mon shopping social", qui regroupe les produits "voulus" par l'internaute et par ses amis, les produits likés par l'internaute, les paniers d'achat partagés par ses amis et les produits les plus likés sur le site. Y figure également une série de recommandations d'articles, constituée à partir de la navigation de l'utilisateur, de son historique d'achat sur Cdiscount, ainsi que de son profil Facebook et de ses interactions sur le réseau social. Pour faire apparaître le contenu de "Mon shopping social", l'utilisateur doit s'identifier sur Cdiscount via Facebook Connect.

Concrètement, et au-delà de la diffusion de son offre auprès de l'entourage de ses clients, l'e-marchand espère que l'amélioration de l'expérience d'achat qui découlera de ces nouvelles fonctionnalités sociales se traduira par une fréquence d'achat plus élevée. "Nous sommes le premier acteur majeur de l'e-commerce français à offrir sur son site autant d'interactions avec Facebook, se réjouit Guillaume de Lacroix, directeur marketing du site marchand. Nous pensons que le shopping social va beaucoup faire évoluer aussi bien l'e-commerce en général que Cdiscount."

Le site indique travailler sur ce projet depuis un an et y avoir consacré plusieurs centaines de jours de développement. De nouvelles fonctionnalités sociales devraient en outre être ajoutées au dispositif d'ici la fin de l'année. "Nous y allons pas à pas, nous explorons", souligne Guillaume de Lacroix, sans pour autant minimiser les résultats escomptés de ces initiatives : "C'est certes un pari, mais nous nourrissons de réelles ambitions en matière de shopping social."