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22/05/2007

Kingoloto développe ses jeux de loteries à l'international

Rescapé de la bulle Internet de 2000, le français Kingoloto vient de lever 3,8 millions d'euros et multiplie les déclinaisons de son site en Europe. Prochaine étape : les Etats-Unis.
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Créé en 2000, Kingoloto est longtemps resté un site de jeux comme les autres. Sa principale singularité étant de ne pas avoir disparu dans la foulée des Bingopoly et autres Beenz. Six ans après, Mediastay, l'éditeur du site de jeux, accélère son développement à l'international. En l'espace de quelques mois, la société a lancé Kingoloto en Allemagne et en Angleterre. Et elle est sur le point de traduire le jeu en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas.

 

"Notre modèle économique correspond à celui d'Intermix aux Etats-Unis, c'est-à-dire opérer des sites de jeux et générer des contacts qualifiés aux annonceurs", explique Eric Bennephtali, fondateur et directeur général de Mediastay. Si la société a survécu, elle le doit selon son dirigeant avant tout au fait de ne pas avoir levé de fonds. "Quand vous avez beaucoup d'argent, vous risquez de faire beaucoup d'erreurs. Au contraire, ne pas en avoir nous a permis d'être très rationnels."

 

En 2002, en plus des loteries en ligne, les dirigeants de la société commencent à développer une activité d'agence qui propose aux annonceurs divers services comme de l'e-mailing à la performance et des campagnes de redirection de trafic qualifié grâce aux profils des internautes inscrits sur le site de jeux. Mais contrairement à d'autres agences, Mediastay se rémunère à la performance et non au nombre de clics. "Pour atteindre nos objectifs, comme par exemple générer 10.000 simulations de crédits pour le compte de Finaref, nous achetons nous-mêmes de l'espace publicitaire pour nos opérations sur des sites comme TF1, France 2 ou M6. Et les annonceurs nous payent seulement si l'objectif est atteint", explique Eric Bennephtali.

 

En 2005, c'est le décollage. A la fin de l'année, le site passe le million de membres, contre 200.000 en janvier. Aujourd'hui, il en compte 3,3 millions en France et 200.000 au Royaume-Uni où le concept de jeux gratuits semble séduire dans le pays des jeux payants. Dans le même temps, le chiffre d'affaires de la société est passé de 3 millions en 2005 à 7 millions d'euros en 2006. "L'accroissement du nombre d'internautes en France a fortement développé le marché, explique Eric Bennephtali. En outre, nous avons remarqué un fort effet de levier viral, une fois que nous avons atteint le million de membres".

 

Rentable depuis 2002, la société a levé en mai 2007 3,8 millions d'euros auprès de Turenne Investissement, afin de "rationaliser" son actionnariat. Des petits actionnaires historiques ayant en effet décidé de quitter le capital. "Nous souhaitions trouver un partenaire à long terme aux côté de High Co, souligne Eric Bennephtali", qui précise que les trois cofondateurs restent toujours majoritaires.

 

 
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Dans un proche avenir, la société projette de créer un bureau aux Etats-Unis afin de développer ses services outre-Atlantique. En outre, elle s'apprête à créer un nouveau site de jeux dans le domaine musical avec un partenaire industriel.


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