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La page d'acceuil de Stacks & Stacks
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Pour compenser le manque à gagner, le détaillant a dû prendre une
décision risquée : augmenter les frais de port de ses articles vendus en ligne.
L'initiative s'avèrera payante, les clients de Stacks acceptant totalement l'idée
de payer plus pour se faire livrer de grosses commandes (bureaux, armoires, etc.).
En parallèle, il a automatisé au maximum sa logistique pour réduire encore ses
coûts de fonctionnement.
Au total, 700.000 dollars d'investissement auront été nécessaires sur
trois ans pour monter cette vitrine et adapter ses process. En 2000, soit
deux ans à peine après l'ouverture de son site, Stacks & Stacks réalisait déjà
un quart de son chiffre d'affaires via Internet. Ce canal est d'ailleurs vite
devenu la source de revenus la plus importante du détaillant. Depuis, Stacks & Stacks
n'a cessé d'élargir son catalogue, doublant ainsi en dix ans d'existence sur le
Web le nombre de références qu'il propose à ses clients.
Avec du recul, Mel Ronick reconnaît que la décision d'abandonner le commerce
traditionnel fut la plus difficile qu'il ait eu à prendre dans sa vie d'entrepreneur.
Il peut aujourd'hui s'en réjouir : depuis dix ans, ses ventes progressent chaque
année entre 25 et 40 %. En 2006. Stacks & Stacks a enregistré
une progression de 30 % de ses revenus. Son dernier magasin a fermé ses portes
au début du mois de février.
Fidèle à sa logique, Stacks & Stacks prépare actuellement une refonte complète
de son seul et unique magasin : son site Web. Outre une navigation optimisée,
cette nouvelle vitrine proposera davantage d'éléments personnalisés sur ses pages
en fonctions de l'historique d'achats de chaque visiteur, ainsi qu'une fonctionnalité
de visualisation des produits proposés en trois dimensions.