|
Yves Tirode, directeur du technocente Orange, lors de
la remise des prix Dream Orange 08 Emilie Lévêque
© Journal du Net
|
JDN. Pourquoi avoir demandé à des étudiants de travailler
sur des projets d'innovations autour de la fibre ? N'y a-t-il pas assez
de "neurones" au Technocentre ?
Yves Tirode. Pour inventer l'avenir du très haut
débit, il nous semble important d'avoir le regard extérieur de jeunes utilisateurs,
d'utilisateurs précoce de cette technologie d'accès à l'Internet. Plus généralement,
notre démarche chez France Télécom est d'ouvrir l'innovation à l'extérieur,
comme avec le programme Orange Partner Camp qui réunit plus de 600 développeurs
dans le monde. Il est nécessaire pour l'innovation de penser de temps en
temps "out of the box ". Il faut savoir ratisser large pour puiser à l'inspiration
de l'innovation. Dans le domaine de la fibre optique, il nous a paru essentiel
d'associer les étudiants qui sont en prise directe avec le marché.
Combien de personnes chez Orange travaillent aujourd'hui
dans le Technocentre sur les projets de fibre optique ? Quels sont les
services innovants de fibre optique aujourd'hui développés ?
Nous avons au sein du Technocentre une équipe dédiée au
déploiement et au développement de nouveaux services sur la fibre optique.
Ils travaillent sur un grand nombre de projets mais nos processus sont longs,
ils exigent une période de test sur de petits échantillons de clients avant
validation et lancement commercial. Je peux vous annoncer que nous dévoilerons
des offres innovantes sur la fibre optique lors de la prochaine Collection
Orange, avant l'été.
Vous avez reçus 43 projets de services innovants de fibre
optique dans le cadre du concours dream Orange 08. Qu'allez-vous en faire
maintenant ? Allez-vous les exploiter, les développer, notamment les
projets récompensés ?
Dans l'immédiat, le Technocentre propose des stages aux
étudiants qui ont participé au concours et qui le souhaitent. Concernant
le développement industriel de leurs projets, nous n'avons encore rien décidé.
Ce qui est sûr, c'est que ces projets vont rentrer dans notre pépinière d'idées
qui est régulièrement passée au crible. Si ces projets sont validés, nous
le développerons peut être, avec l'accord bien sûr de leurs auteurs.