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Denis Bourgeois : 6 petits mois chez l'éditeur Calmann-Levy et une sortie digne des meilleurs romans de Patricia Cornwell. La peur de voir partir la célèbre auteur de polars lui a couté son fauteuil de PDG. Le 11 juin 2000, le Conseil d'administration de cette filiale de Hachette livre le contraint à quitter ses fonctions. Officiellement, parce qu'il n'arrivait pas "à maîtriser un tissu de relations humaines."
Philippe Cardon : 2 mois à la tête du chausseur de luxe Charles Jourdan et puis s'en va. Issu de l'encadrement maison, il propose un plan de reprise de la société avec le groupe de luxe Guy Laroche en octobre 2005. Quelques heures avant l'audience, Guy Laroche retire son offre de reprise. C'est le groupe suisse Avendis Capital qui enlève finalement le morceau. Philippe Cardon est pourtant nommé PDG. 157 salariés sur 450 sont licenciés. Mais en décembre, il est limogé. Selon lui , cette séparation est due à "une divergence de vues sur la manière de gérer l'entreprise".
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Paul Reutlinger
: Ce suisse venue à la rescousse sauver AOM Air-Lib du désatre ne sera resté que 7 mois patron. La compagnie aérienne Swissair le bombarde à la tête de ce qui devait être le second pôle aérien français en août 2000. Il acquiert vite la certitude que le groupe suisse doit se retirer au plus tôt. AOM Air-Lib cumule les pertes. La fusion et la réorganisation des deux compagnies sont difficile à digérer. La gestion de Philippe Bruggisser, patron du groupe suisse, est de plus en plus critiquée. Il ne veut pas changer d'un iota sa stratégie coûteuse d'acquisitions en France et en Europe. Sa démission en janvier signe le désengagement de Swissair dans la compagnie française. Paul Reutlinger démissionne en février et laisse sa place à un certain Marc Rochet.
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