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Il est possible de cumuler les deux dispositifs, soit un total de 13.000 euros

Les aides financières d'Etat à la création d'entreprises, valables sur tout le territoire, sont rares. Seuls deux dispositifs coexistent : le prêt à la création d'entreprise (PCE) et l'encouragement au développement d'une entreprise nouvelle (Eden).

Le PCE est un crédit d'un montant de 2.000 à 7.000 euros qui ne nécessite ni caution personnelle, ni garantie. Il a le mérite de s'adresser à une population large puisque sont concernées "toutes les entreprises, en phase de création et n'ayant pas encore bénéficié d'un prêt bancaire égal ou supérieur à deux ans". En revanche, il accompagne nécessairement un prêt bancaire au minimum égal à deux fois celui du PCE. La durée du prêt est fixée à cinq ans, le taux est identique à celui de la banque. Avantage, son remboursement est différé de six mois. Le dispositif Oseo, qui garantit le prêt pour le créateur, peut également garantir jusqu'à 70% du prêt bancaire.

Plus intéressant, Eden est une avance remboursable d'un montant maximal de 6.098 euros, c'est-à-dire que son remboursement se fait à taux zéro. Remboursement qui peut de plus intervenir 12 mois après l'obtention du prêt. Pour y être éligible, les critères sont multiples. Eden concerne aussi bien les demandeurs d'emploi de 50 ans et plus, les bénéficiaires du RMI, leur conjoint ou leur concubin, les bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique ou de l'allocation parent isolé ou encore les salariés d'une entreprise en redressement ou liquidation judiciaire qui reprennent son activité ou la recréent.

Pour les créateurs, l'idéal est bien sûr de cumuler PCE et Eden, ce qui est possible si la somme des deux financements est inférieure au montant du prêt bancaire associé au PCE.

Par ailleurs, de nombreuses structures locales, associations et chambres de commerces en tête, proposent des financements sous conditions, généralement liées à un lieu précis d'implantation.


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