C'est le dernier grand coup du magnat des médias. Pour plus de 5 milliards
de dollars, l'australien Rupert Murdoch s'est offert en 2007 le groupe Dow Jones,
entre autres éditeur du prestigieux et influent Wall Street Journal.
Lors d'une conférence, on lui demande si son but est de tuer définitivement
le tout aussi prestigieux New York Times, encombrant concurrent. Quand n'importe
quel autre patron aurait répondu "il y a de la place pour deux bons journaux",
chez Murdoch, la réponse fuse, sourire carnassier à la clef : "it would be nice".
L'Australien n'a jamais non plus caché que ses journaux lui servaient à faire
passer ses messages.
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