Beaucoup de formateurs sont étudiants. Photo ©
 

Les agences ont beau mettre en avant "l'expérience" et "la compétence" de leurs enseignants, la réalité est un peu moins rose. "Certains intervenants en terminale n'arrivent même pas à faire des multiplications de fractions !", s'énerve un parent d'élève.

Car les agences ont du mal à recruter un personnel qualifié. Les vrais profs préfèrent bien souvent donner des cours à leurs propres élèves, et leurs tarifs dépassent largement les rémunérations offertes par les entreprises de soutien scolaire (entre 15 et 22 euros l'heure).

La cible idéale pour ces dernières : l'étudiant en IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres), a priori ayant un certain sens pédagogique. Mais faute de candidat, elles se contentent la plupart du temps d'étudiants "au minimum bac +3", avec une préférence pour les écoles d'ingénieurs.

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