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Seb Bishop
Chief marketing officer de
Miva
UK | | Seb
Bishop
"Miva
est un groupe indépendant, qui ne rivalise pas avec ses partenaires"
Le britannique Espotting
et sa maison mère américaine Findwhat.com changent de nom et deviennent Miva.
Le directeur marketing de Miva revient sur les motivations de
ce changement.
(10/06/2005) |
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Le réseau britannique de liens sponsorisés Espotting change de nom et
devient Miva, à l'instar de sa maison mère américaine Findwhat.com et des
autres filiales du groupe. L'ensemble est dorénavant structuré en trois divisions
: Miva Media, qui gère les réseaux de liens promotionnels, Miva Small Business,
en charge d'éditer des solutions intégrées de commerce et de marketing, et Miva
Direct, qui propose des outils de recherche. Seb Bishop, co-fondateur de Espotting
et membre du comité de direction de Miva, revient sur les raisons de ce
changement.
JDN.
Pourquoi avoir changé de nom ?
Seb Bishop. Pour simplifier
notre communication. Findwhat.com était présent dans le monde sous quatre identités
différentes, depuis l'intégration d'Espotting, de Miva et de Comet dans le groupe.
Il nous fallait une marque unique. Dans un premier temps, nous avons eu l'idée
du slogan "Nous aidons les entreprises à prospérer" qui a inspiré la création
de notre nouveau logo. Celui-ci étant en forme de "a", nous avons finalement opté
pour Miva.
Allez-vous commercialiser en Europe les produits de
la division Miva Small Business (ex-Miva) et de Miva Direct (ex-Comet) ?
Nos solutions étant complémentaires, elles sont susceptibles d'intéresser
nos partenaires. Par conséquent, nous allons former notre personnel avant
de compléter notre offre en Europe.
Quelle
est la teneur du plan de communication prévue pour annoncer ce changement
de nom ?
Nous avons investi plusieurs millions de dollars
dans une campagne de publicité internationale. Nous profitons également de cette
opération pour rappeler aux entreprises en quoi nous sommes différents de nos
rivaux. Nous tenons notamment à leur dire que Miva est un groupe indépendant,
qui n'entre pas en concurrence avec eux. Miva n'est pas un portail qui cherche
à accroître son audience, au détriment d'autres sites. A la différence
des autres acteurs. Ask Jeeves confie la commercialisation de ses espaces publicitaires
à Google. Il rapporte ainsi à son rival des revenus que celui-ci réinvestit
pour gagner des parts de marché.
Combien
comptez-vous de sites partenaires en Europe ?
Nous travaillons
avec plus de 100.000 entreprises de par le monde. Nous ne dévoilons le
chiffre pour l'Europe en particulier.
Toujours
en Europe, comment évolue votre part de marché ?
Nous sommes
un groupe en pleine croissance, comme l'ensemble des acteurs du marché de l'e-Pub.
Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à mesurer la puissance des liens
sponsorisés.
Considérez-vous Mirago comme
un concurrent sérieux ?
Nous connaissons bien cet acteur et
nous avons beaucoup d'estime pour lui. Il ne représente pas un concurrent. Quoi
qu'il en soit, la concurrence nous profite indirectement, dans la mesure où nos
rivaux nous aident à éduquer le marché. La compétition se joue plutôt entre les
médias.
Envisagez-vous de nouvelles acquisitions
?
Je regrette mais, Miva étant une société
cotée au Nasdaq, je ne peux pas m'exprimer sur ce point.
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 Nous
avons conçu notre propre technologie de recherche." |
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Vous avez lancé une offre
"pay-per-call" aux Etats-Unis en octobre 2004. Comment se développe cette offre
?
Très bien. Les annonceurs sont prêts à payer jusqu'à 10 dollars
l'appel, le taux de conversion étant supérieur par téléphone que sur un site Internet.
Nous allons prochainement lancer le pay-per-call au Royaume-Uni, puis en France
et en Allemagne. Le potentiel du marché britannique est énorme. Si 900.000 entreprises
ont un site, elles sont plus de 10 milliards à avoir le téléphone.
En
plus des liens publicitaires, Google et Yahoo souhaitent permettre aux annonceurs
de diffuser des bannières au coût pour mille (CPM) sur les sites de leurs partenaires.
Avez-vous des projets similaires ?
Oui, mais nous ne sommes
pas convaincus par le modèle au coût pour mille. Le coût au clic est plus intéressant
pour l'annonceur.
Allez-vous diffuser vos
liens sponsorisés dans les fils RSS, comme Google le fait depuis peu ?
Nous avons de nombreux projets que nous testons en permanence. Et nous lançons
régulièrement de nouveaux produits que nous sommes souvent les seuls à proposer.
Au final, notre seul objectif est de fournir à nos partenaires de nombreux outils
qui leur permettent de tirer toujours plus de revenus de leurs sites.
La fraude au clic préoccupe de plus en plus les annonceurs.
Quels moyens mettez-vous en uvre pour contrer ce problème ?
Nous prenons ce problème très au sérieux. Nous employons des moyens humains et
technologiques pour détecter les fraudes et les contrecarrer. Mais les escroqueries
sont rares.
Quel est votre moteur de recherche préféré
?
Miva. Nous avons conçu, en partenariat avec Fast Search &
Transfer, notre propre technologie de recherche que vous pouvez tester sur notre
site. Nous sommes donc aujourd'hui en mesure de fournir un outil de recherche
à nos partenaires. Ces derniers vont pouvoir présenter sur leurs sites des résultats
de recherche différents de ceux de Google et de Yahoo. |
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Propos recueillis par Frédéric QUIN, JDN |
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| PARCOURS | |
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Seb Bishop est directeur et responsable marketing de Miva UK. Il est également
membre du comité de direction du groupe américain depuis septembre
2004.
En 2000, Seb Bishop participe à la création
du réseau de liens sponsorisés Espotting, qui a fusionné
avec Findwhat.com en juillet 2004.
Avant de lancer Espotting, Seb Bishop
exerce en qualité de directeur artistique sénior au sein de plusieurs
agences de publicité, dont Rainey Kelly Campbell Rolfe/Y&R et Publicis.
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Dossier 
