Apprendre de ses supérieurs sans les imiter

La première qualité d'un haut potentiel réside dans sa capacité à apprendre tout le temps et de tous. Pour progresser dans l'entreprise, autant bien en connaître les codes et les procédures et pour cela il est possible de prendre exemple sur son manager direct ou bien sur son N+2. Armand Mennechet prévient toutefois que "l'entreprise n'attend pas de mimétisme de la part de ses salariés. Il faut au contraire rester fidèle à son style de travail." Prendre connaissance des méthodes de travail des autres permet, au final, d'effectuer sa propre sélection pour n'en garder que les meilleures.

 

Montrer son envie de progresser

Si le dialogue est bloqué avec le manager direct, il est possible de faire appel à la DRH
 
Si le dialogue est bloqué avec le manager direct, il est possible de faire appel à la DRH © Clipart
 

Pour progresser rapidement, il faut savoir montrer ses dispositions mais aussi son envie de gravir les échelons. Pour cela, il est recommandé de faire preuve de dynamisme et de courage vis-à-vis des nouveaux challenges qui se présentent. Une attitude bien plus constructive que de celle consistant à rester des heures à son bureau en espérant se faire bien voir. Montrer à son manager que l'on surpasse son poste actuel est également une bonne voie vers la promotion. "Prendre davantage de responsabilités est un bon indicateur de potentiel", admet Armand Mennechet. "L'ascenseur ne sera peut-être pas immédiat mais ce sera un bon point d'appui pour avancer. La hiérarchie sera sensible à cette bonne volonté et vous donnera d'autant plus de crédibilité."

 

Attirer l'attention sur son envie de progresser peut également passer par une demande de formation. "Il faut alors émettre un bon diagnostic de ses besoins. Si la demande est cohérente par rapport à ses objectifs et que la formation est exigeante, cela permet de se situer en bonne position pour un poste", explique Armand Mennechet.

 

"Prendre davantage de responsabilités est un bon indicateur de potentiel"

Créer une complicité professionnelle avec son manager

Evidemment rien de tel qu'une relation cordiale faite de considération mutuelle avec son manager pour aborder des questions d'avancement et pour faire reconnaître son travail à sa juste valeur. Il s'agit avant tout d'instaurer et de garder un dialogue ouvert et franc avec lui. Et de faire attention de ne pas tomber dans l'excès : la complicité n'implique pas le copinage. L'essentiel, selon Armand Mennechet, "étant de rester dans une relation professionnelle et rationnelle."

 

Adopter un discours dénué d'affect

Cela permet, même si la relation avec son responsable n'est pas au beau fixe, de garder un discours raisonnable et d'éviter les zones de blocage. Toutefois, lorsqu'une situation s'est envenimée ou si votre supérieur hiérarchique est sourd à toute discussion, ou bien tout simplement s'il craint de perdre un bon élément, il est possible d'aller voir la direction des ressources humaines. Cette dernière a pour rôle de veiller au climat des équipes et peut jouer le rôle de médiateur si le climat social s'est détérioré. Dans ce cas, il faut rester courtois. "Faire état de ses projets et envies ainsi que du manque de disponibilité de son supérieur ne doit pas mener à accentuer la part émotionnelle, en dénigrant son manager", prévient Armand Mennechet. La DRH pourra alors faire remonter l'information à votre supérieur.

 


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