 |
| ©
J.-P. Pelisser pour L'Express |
"J'ai toujours
regardé vers le ciel". Jean-Daniel Beurnier conjugue
le sens de la formule à celui des affaires. L'actuel PDG d'Avenir
Telecom semble avoir gardé la même flamme que celle qui
l'animait en 1989 quand, à 28 ans seulement, il fonda sa société
avec trois amis. Sa passion d'enfance "pour toutes les
technologies et les gadgets, même inutiles", le Marseillais
l'a transformée en un empire de 2 600 salariés, coté au nouveau
marché, qui totalisait en 1999 un chiffre d'affaires de 5 milliards
de francs pour un résultat net de 200 millions. "Avec une
croissance prévue de 30% cette année".
Avenir Telecom vend
des téléphones mobiles sous les enseignes Phone Shop et Inter
Discount (entre autres) ou dans les grandes surfaces, en répare
35 000 par mois avec Cetelec et a lancé en 1998 sa filiale
Internet Net-Up, aujourd'hui
sur le devant de la scène. Celle-ci travaille pour près de
600 sites, de la création à l'hébergement et fournit surtout
un accès Internet couplé, c'est l'originalité, à la vente
d'un ordinateur. "Le sous-équipement informatique des
Français freinait le développement d'Internet, explique Philippe
Augan, le directeur général de la filiale. Avec notre expérience,
on a donc repris le modèle des téléphones mobiles vendus avec
abonnements". Près de 130 000 clients ont été séduits
par la formule, 450 000 sont espérés d'ici à la fin de décembre.
Et ce, malgré les quelques retards de livraison dont se sont
plaints certains consommateurs mais que Net-Up met sur le
compte d'une forte demande. La preuve de la forte croissance
d'Avenir Telecom qui entend se développer maintenant dans
l'Internet sur téléphone mobile et ainsi associer ses deux
métiers principaux.
[Gilles
Tanguy,
L'Express]
Retour
au sommaire
|
