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Payer en ligne avec votre carte bleue, c'est... |
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30 mars 1999
Un lecteur du JDNet
sur trois inquiet de
la sécurité des paiements en ligne
La majeure partie des lecteurs
du Journal du Net sont relativement confiants sur l'utilisation
de leur carte bleue pour payer en ligne. Mais il reste des progrès
à faire pour convaincre une deuxième partie qui reste
dubitative sur le sujet.
Dans le sondage en ligne que nous
proposions la semaine dernière, 812 lecteurs ont donné
leurs avis sur l'utilisation de la CB sur Internet: 33,4% des votants
estiment qu'elle est "peu risquée" et 28% qui estiment
qu'elle ne pose "aucun problème", soit plus de
60% de nos lecteurs qui ne craignent pas d'acheter en ligne par
ce biais. Toutefois, le débat
est loin d'être tranché car un gros tiers des personnes
sondées restent méfiantes: 20,9% des répondants
estiment que le paiement en ligne via la CB est "assez risqué"
et 15,6% "très risqué". 15 personnes (1,8%
des votes) ont même coché la case "j'ai déjà
été piraté".
La crainte du piratage en ligne du numéro de carte bleue,
souvent attisée par les média, existe bel et bien.
Pourtant près de 90% des acheteurs y ont recours, comme l'indique
une enquête Motivaction/Benchmark Group sur les cyberconsommateurs
français. Et l'ancienneté des internautes est un des
principaux critères de l'utilisation de la CB sur le réseau
: 71% d'entre eux, qui pratiquent l'Internet depuis moins d'un an,
ont eu recours à ce moyen de paiement. Les statistiques grimpent
au fur et à mesure de l'expérience: après deux
ans d'utilisation, ils sont 88% à utiliser leur carte bleue
sur le réseau. Ce qui semble prouver qu'une première
expérience réussie libère les internautes de
quelques angoisses.
Un rapport récent de la DGCCRF (Direction générale de la
concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes),
révélé par le magazine "Science-et-Vie
Micro", pourrait bien les réveiller: un fichier comprenant
26000 numéros de cartes de crédit et leurs dates de validité circulerait
sur l'Internet avec les noms, adresses postales et électroniques
des détenteurs. Parmi eux, 339 français. Nos 15 lecteurs "piratés"
font peut-être partie du lot.
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