Une énergie consommable
à la demande, la puissance de calcul ? C'est la promesse du Cloud Computing
dont les premières applications séduisent les entreprises.
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Messagerie, finance et comptabilité
figurent parmi les premières applications du Cloud Computing. ©
Juergen Retzer - Fotolia.com |
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Et si l'on obtenait la puissance
de calcul aussi simplement que l'électricité ? C'est un peu l'idée
qui se cache derrière le concept de Cloud Computing. Dans ce dernier, la
puissance de calcul - serveurs et mémoires - sont répartis dans
le monde entier. On y accède par un réseau, comme Internet, pour
la consommer selon ses besoins. Intérêt pour une entreprise : elle
dispose d'une puissance informatique potentielle considérable et... modulable.
Les entreprises n'auraient plus besoin de serveurs propres, mais confieraient
cette ressource à un fournisseur spécialisé qui leur garantirait
une puissance de calcul et de stockage à la demande. La souplesse de l'offre
leur permettrait de disposer de la puissance informatique désirée
au moment précis où elles le souhaitent.
Quels avantages
y trouveraient les entreprises ?
Elles deviendraient simples consommatrices
d'un service et n'auraient plus à se préoccuper du fonctionnement
de l'informatique : plus d'achat de serveurs, plus d'architecture complexe technique
à maintenir. Des postes de travail légers et peu onéreux
suffiraient à accéder aux applications.
Ces applications,
quelles sont-elles ?
Dans une étude consacrée aux attentes
et projets des entreprises en matière de Cloud Computing, le cabinet PAC
a analysé les réponses de 200 dirigeants IT. Plus de la moitié
d'entre eux mènent ou prévoient de lancer des projets en matière
de messagerie dans ce mode de fonctionnement. Les applications de finance, comptabilité
(26%) et de gestion de la relation client (24%) arrivent ensuite.
Parmi les principaux inconvénients associés au Cloud Computing,
les entreprises craignent le manque de sécurité (50%), une trop
forte dépendance au réseau (35%), la peur de perte de contrôle
(23%), et un manque de maturité de la technologie (10%).
Reste qu'avec une offre informatique externalisée, les directions métiers
seront peut-être amenées à se passer d'une DSI en interne
pour faire appel à un prestataire extérieur. Mais les questions
de la confidentialité des données et de la qualité de service
au regard du coût de la prestation risquent d'être l'objet de beaucoup
d'attentions de la part des décideurs pour choisir, ou non, d'externaliser
l'intégralité de leurs ressources informatiques. Le débat
n'est pas vraiment nouveau.
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