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Relation-Client |
CC/PP
facilite la distribution de contenu multi-terminaux |
Avec son guide des implémentations CC/PP, le W3C dessine les possibilités de ce standard, notamment dans le domaine des terminaux mobiles. (Mercredi
3 janvier 2001) |
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Avec la multiplication des terminaux, la distribution
des contenus devient plus que jamais problématique.
Afin de s'adapter à ces canaux de distribution,
les
données doivent en effet être filtrées
et leur format modifié. Une étape de transformation
qui passe par la reconnaissance des caractéristiques
de l'équipement client par le serveur. A cette
fin, le W3C
(World Wide Web Consortium) s'est lancé dés
1999 dans le projet CC/PP
(pour Composite Capability/Preference Profiles). Basé
sur le format de meta-données RDF
(Resource Description Framework), cette application de
XML dont le consortium publie aujourd'hui un guide d'implémentations
permet de décrire les caractéristisques
logicielles et matérielles d'un terminal (Web ou
WAP, capacité machine, etc.). Mais également
les informations relatives au profil de son utilisateur.
Couvrant un panel d'appareils assez large (téléphone
portable, PC, assistant personnel,...), le principal avantage
de CC/PP est sans doute de proposer une méthode
de description des configurations les plus couramment
utilisées. "Cet élément contribue
à réduire la quantité d'informations
échangées entre client et serveur",
indique le
site officiel du projet. Un point considéré
comme critique à l'heure où les capacités
de bande passante affichées par les protocoles
de transmission sans fil restent limitées.
Un langage adapté aux
problématiques mobiles
Suite à la publication en mars dernier d'une nouvelle
pré-version, le guide des implémentations
CC/PP (CC/PP
Implementors
Guide) fait le point sur les avancés du projet.
Réalisé par le groupe de travail du même
nom (dont font parti Ericsson, IBM, Nokia, SAP et Sun),
ce dossier explique notamment comment les variables d'un
profil CC/PP (capacités du terminal, préférences
utilisateur, etc.) peuvent être appliquées
au sein d'une feuille de style XSLT afin de créer
ou d'adapter un document. L'introduction de cet exemple
précise néanmoins qu'il est possible d'effectuer
une programmation équivalente dans d'autres langages
-tel que PERL, C, Java ou ECMAScript.
Le document revient également sur les liens que
CC/PP entretient avec d'autres vocabulaires et modes de
structuration tiers. Sur la liste de ces partenaires,
le groupe de travail cite au premier chef CONNEG (pour
Content Negotiation) -dont les travaux ont pris fin en
2000. Mis au point par l'IETF
(Internet Engineering Task Force), ce langage définit
une batterie de marqueurs pour décrire les propriétés
de présentation d'un contenu Web en fonction d'un
navigateur particulier. Autre langage mis en avant :
FIPA (Foundation For Intelligent Physical Agents) qui
propose un vocabulaire relatif aux appareils, ainsi que
le système de définition des préférences
élaboré par le WAP Forum.
Jugeant la spécification CC/PP stable, certains proches
du W3C indiquaient déjà l'été
dernier que celle-ci était prête à
l'emploi. Avec la parution de son guide, le W3C semble
montrer la voie aux implémentations pilotes :
la phase indispensable à toute normalisation.
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