Carly
Fiorina, CEO de Hewlett-Packard, est montée au
créneau à l'occasion du CES (Consumer
Electronics Show) qui se tient à Las Vegas pour
défendre le projet de fusion du constructeur
avec Compaq.
Suite
à la désapprobation exprimée par
les familles des fondateurs du groupe, celle-ci se devait
en effet de recueillir l'adhésion des autres
actionnaires. Le vote crucial concernant l'opération
estimée à 24,4 millions de dollars ne
devrait pas avoir lieu avant fin février. Mais
pour motiver ses troupes contre l'avis même de
l'un des membres du comité de direction de l'entreprise,
Carly Fiorina a effectué une démonstration
d'interactions entre appareils photo numériques
et technologies d'impression. Et pour enfoncer le clou,
elle a même offert quelques appareils à
certaines personnes dans l'assistance.
Un expert de la sécurité informatique
dénommé Dave Devitry a indiqué
que l'importante faille de sécurité qu'il
avait repérée dans le site de paiement
en ligne de Citibank avait été réparée.
Devitry avait détaillé sur la liste spécialisée
du site SecurityFocus
la procédure à suivre pour pirater sur
le site C2IT.com
numéros de cartes de crédit, numéro
de comptes, codes secrets et autres renseignements confidentiels.
Il aurait également prévenu directement
Citibank dès septembre qu'une telle faille -fondée
sur le procédé relativement simple du
"cross-site scripting" menaçait les
utilisateurs du site C2IT.com.
La société Sanmina-SCI,
née de la fusion opérée l'an dernier
des deux marques qui composent son nom, a conclu un
accord de partenariat sur trois ans avec le géant
IBM. Moyennant un contrat de sous-traitance de 5 milliards
de dollars au total, Sanmina-SCI reprend les locaux
et les équipements IBM ainsi qu'un effectif de
900 employés aux Etats-Unis et 82 en Ecosse.
L'objectif d'IBM consiste à réduire ses
coûts de fabrication en délégant
ainsi la production de ses PC NetVista. Ceci afin de
continuer à proposer une gamme complète
de PC sans en subir la totalité des charges.
Nouvel élément intéressant dans
le procès Microsoft aux Etats-Unis : les
avocats de la firme ont demandé que les audiences
de témoins préalables au jugement prévu
pour mars prochain aient lieu à huis-clos. Outre
la politique de l'ouverture minimum que l'on sait, Microsoft
appuie sa requête sur le fait que ces auditions
n'entrent pas dans le cadre juridique de la loi fédérale
relatif à la publicité des débats.
En effet, celles-ci ne concernent plus désormais
qu'un conflit opposant la compagnie à neuf Etats
qui n'ont pas accepté l'accord amiable signé
par l'Etat fédéral et neuf autres Etats.
Selon Microsoft, les représentants des parties
adverses ne seraient pas opposés à une
telle procédure.
Le géant nippon des télécom NTT
DoCoMo enregistre moins d'abonnements que prévu
initialement à ses services de téléphonie
de troisième génération. L'objectif
de 150 000 abonnés fin mars 2002 semble
fortement compromis car la compagnie n'en compterait
pour l'heure que 30 à 40 000. Mais la prévision
d'atteindre 1,5 million de clients dans le courant de
l'année prochaine paraît encore réaliste,
indiquent les dirigeants de NTT DoCoMo. A terme, les
services d'échange de données tels que
la visio-conférence devraient apporter des revenus
permettant presque de compenser la baisse programmée
des revenus issus des communications vocales.
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