Acteurs
IBM crée une 3e division au sein du groupe stockage concentrée sur les technologies SAN
Quelques jours après le départ de Lou Gerstner, le message est clair : IBM va désormais se concentrer sur les solutions de virtualisation. Et donner corps à sa stratégie "Storage Tank" présentée il y a plus d'un an. (Mardi 12 février 2002)
     

Quelques jours après que Sun ait annoncé son offensive sur le marché du stockage, c'est IBM qui réagit sur ce segment, en annonçant la création d'une nouvelle division au sein du goupe stockage de Big Blue. Baptisée SSD (Storage Software Division), cette entité a pour objectif affiché d'accélérer le développement des solutions de virtualisation et de la stratégie Storage Tank, qui en ont effectivement bien besoin.

Une décision logique
La nouvelle division SSD vient s'ajouter aux deux divisions que comptait jusqu'à présent le SSG (Storage Systems Group) d'IBM : la Storage Products Division (SPD) et la
Storage Network Division. Tandis que la première continuera de s'occuper de la partie hardware de l'offre de stockage (disques, bandes, commutateurs, etc.) et la seconde des produits NAS et ISCSI d'IBM, la troisième entité va se concentrer sur les logiciels orientés SAN et les solutions de virtualisation des ressources de stockage en environnement hétérogènes. "Il ne s'agit pas là d'une réorganisation à proprement parler", explique Pierre Liger, responsable des activités stockage pour l'Europe de l'Ouest IBM. Selon lui, il s'agit plutôt de la suite logique d'un mouvement commencé il y a 18 mois avec la création du groupe stockage comme entité à part entière, distincte du groupe serveurs.

Et Tivoli dans tout ça ?
Sans aller jusqu'à parler de réorganisation, l'apparition de la SSD pose tout de même la question de la place de Tivoli au sein du groupe, et on peut se demander pourquoi la filiale d'IBM n'a pas été subsumée au sein de la nouvelle division. "Tivoli reste un tout, dont le stockage n'est qu'une activité parmi une trentaine d'autres", répond Pierre Liger. "Sur le plan matériel, Tivoli propose des solutions concurrentes à celles d'IBM, et il est donc normal qu'elle conserve son autonomie", précise-t-il. En d'autres termes, alors que Tivoli restera essentiellement focalisé sur les solutions de stockage et de sauvergarde éprouvées, la Storage Software Division s'intéressera de plus près aux technologies émergentes, virtualisation en tête.

Une virtualisation qui porte bien son nom
Est-ce que cela suffira pour booster le développement de la stratégie Storage Tank annoncée en décembre 2000 ? On peut s'interroger. Quand on fait le point en effet sur le sujet,
il semble que la première avancée significative d'IBM vers "un système de stockage universel capable de partager les données au travers de tout type de matériels, de plates-formes ou de systèmes d'exploitation" (selon les termes mêmes du communiqué d'IBM il y a 14 mois), ne date que de quelques mois, avec la signature d'un accord de revente du logiciel de virtualisation SANSymphony de DataCore en novembre 2001. Un processus long, qui ne s'est pour l'instant pas encore traduit par la mise au point des solutions annoncées, mais qui pourrait bientôt déboucher, selon Pierre Liger : "Il s'agit d'un travail de longue haleine, qui n'est pas nouveau pour nous : cela fait vingt ans qu'IBM fait de la virtualisation sur les grands systèmes avec DFSMS " (technologie d'administration et de backup multiconstructeurs et protocoles d'IBM, ndlr).

Quand on demande quelles sont les nouveautés que l'on peut attendre en matière de virtualisation des ressources de stockage de la part d'IBM, le responsable des activités stockage se veut confiant. "Prenons-rendez-vous dans six mois; nous pourrons alors réaborder très concrêtemement le sujet".

[Marc Lemesle, JDNet]
 
Accueil | Haut de page
 
 

  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Auralog - Tellmemore | Publicis Modem | L'Internaute / Journal du Net / Copainsdavant | Isobar | MEDIASTAY

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Toutes nos newsletters