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Avec comme objectif initial
de démocratiser l'EAI, Microsoft lance Biztalk
Server début 2001. Ciblant également les
projets d'échanges de données inter-applicatifs
en environnements B to B, le serveur qui s'appuie sur
les protocoles de transport propre à Internet
(HTTP, HTTPS,
SMTP et FTP) s'adosse à une architecture dite
"Hub and spoke" (voir
notre typologie) incluant l'ensemble des briques
d'une solution d'EAI digne de ce nom. Au côté
des nouveautés de sa version 2002, qui concernent
notamment l'installation et l'administration, Biztalk
Server a été enrichi au fil des mois d'une
batterie de connecteurs... Eléments qui lui faisaient
cruellement défaut lors de sa sortie.
Du MOM...
au serveur d'intégration...
Pour assurer le transport
des messages entre applications, Biztalk inclut classiquement
un MOM (middleware orienté messages), qui est baptisé
ici Biztalk Messaging. Jouant le rôle du serveur
d'intégration, une seconde brique (appelée
Biztalk Orchestration) intervient ensuite pour prendre
en charge routage et transformation des messages. "Des
composants COM peuvent être intégrés
au workflow technique de Biztalk Orchestration en vue
de lui adjoindre des interfaces métier",
commente Ronan Le Guen, responsable produits chez Microsoft
France. Au total, le middleware permet par exemple de
réceptionner une commande en provenance du système
d'un client ou d'un site Web, de lancer une requête
sur une application interne pour vérifier la
disponibilité du produit correspondant, puis
de faire appel à une validation humaine avant
de commander l'incrémentation de la base de données
référençant les articles en stock.
Afin de modéliser la
couche métier à mettre en oeuvre, Biztalk
Orchestration est livré avec une interface de
modélisation de processus. Associée à
une console technique, celle-ci génère
les fichiers XML décrivant la structure et les
conditions de traitement à appliquer aux documents.
Elle fournit aussi diverses fonctions de paramétrage
pour intégrer les connecteurs nécessaires.
...en
passant par les connecteurs
Alors
que la version précédente de Biztalk
Server nécessitait une installation à
la main machine par machine, son édition 2002
intègre une interface destinée à
faciliter paramétrage et déploiement multi-poste
dans le cadre d'un réseau d'entreprise. Autre
nouveauté : une console de suivi de la production
(Microsoft Operation Manager) couvrant le contrôle
de l'état des processus, de la performance du
système et des erreurs éventuelles. Le
prix de Biztalk
Server 2002 s'élève à
6 800 euros dans sa version standard.
Au delà des fonctions
apportées par cette nouvelle version, Biztalk
présente d'autres améliorations -intervenues
de manière régulière depuis son
lancement. Durant les douze derniers mois, Microsoft
a notamment mis l'accent sur une démarche de
développement couplée à la signature
de plusieurs partenariats (avec des éditeurs
comme Iway, Taviz et Attunity) en vue de gonfler son
portefeuille de connecteurs. Quasi inexistant lors de
la sortie du produit, celui-ci en inclut désormais
près de 140 -dont des connecteurs pour SAP, Oracle
et MQSeries notamment. Parallèlement, la firme
a également ajouté un ensemble de vocabulaire
de description de documents et d'orchestration de flux
basé sur l'initiative Rosettanet.
"Enfin, nous nous apprêtons à commercialiser
une solution (appelée BizTalk Accelerator for
Suppliers) conçue pour faciliter l'intégration
de sites de commerce dans Biztalk", confie Ronan
Le Guen.
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