|
|
Infrastructure & Chantiers |
DataCore lance Sansymphony 5.0, logiciel de virtualisation
du stockage |
Avec la cinquième version de sa solution, DataCore promet beaucoup : mirroring entre baies hétérogènes, allocation dynamique d'espace, gestion de qualité de service, etc. Si l'éditeur tient ses promesses, Sansymphony pourrait bien constituer le remède parfait aux problémes d'hétérogénéité dont souffrent les réseaux SAN. (Mardi
19 février 2002) |
|
Voir
aussi: dossier, du
stockage en réseau aux réseaux de stockage
Deux
ans après la sortie de la première version
de Sansymphony (v 2.5), DataCore
lance Sansymphony 5.0, une version nettement enrichie
de son logiciel de virtualisation des ressources de stockage
sous Windows 2000 et NT. Au menu de cette nouvelle mouture
: allocation dynamique des volumes des stockage, gestion
de la qualité de service et intéropérabilité
des ressources du réseau SAN avec les réseaux
IP.
Une
solution de virtualisation de bout en bout
Conçu dès le départ
comme un remède aux problèmes d'intéropérabilité
des réseaux de stockage hétérogènes,
Sansymphony
permet d'isoler les applications des limitations inhérentes
aux sous-systèmes de stockage et de rendre intéropérables
des baies de disques multi-constructeurs ou des serveurs
d'applications et des baies de stockage hétérogènes.
"Nous
avons placé la problématique de la virtualisation
un cran au dessus des logiciels traditionnels, qui se
contentent habituellement de créer des volumes
logiques de stockage (LUN) soit au niveau des serveurs
d'applications, soit à celui des baies de disques
magnétiques; nous travaillons au niveau réseau",
explique Frédéric Pierre, european training
manager de DataCore. Solution in-band, Sansymphony dispense
en outre d'avoir à installer le logiciel sur chacun
des serveurs d'applications, et par conséquent
résoud le problème de l'implémentation
spécifique à chaque système d'exploitation
serveur.
La
version 5.0 conserve la base fonctionnelle de la version
précédente, et assure la gestion centralisée
des opérations de stockage entre baies de disques
hétérogènes. L'administrateur peut
donc effectuer ses opérations de mirroring, de
snapshot ou encore d'allocation dynamique de capacité
de disques entre la plupart des baies de stockage des
grands constructeurs (Compaq, EMC, Dell, STK, IBM, Sun
, HP, HDS, etc.). Par ailleurs, Sansymphony s'interface
tous les systèmes d'exploitations utilisés
par les serveurs de production (Windows, Unix, Netware,
Linux et Mac OS).
Trois fonctionnalités supplémentaires
Sansymphony
5.0 intégre désormais trois nouvelles fonctionnalités.
"Network
Managed Volumes" permet d'augmenter dynamiquement
la taille des volumes logiques vus par les serveurs d'applications
jusqu'à 2 To, par tranches pré-définies
de 128 Mo, en fonction des besoins des serveurs.
Ce qui évite d'avoir à interrompre le système
de stockage et à descendre les serveurs lorsqu'il
faut augmenter l'espace de stockage disponible.
La
fonction "domain" permet quant à elle
de définir des domaines et de d'assurer la gestion
de la qualité de service du réseau. "Un
domaine est une liste d'associations entre serveurs d'applications
et volumes de stockage", explique Frédéric
Pierre. "On peut ainsi définir différents
domaines, chacun comportant deux paramètres : sa
classe de service (priorité haute, moyenne, ou
basse) et la bande passante que l'on attribue à
ce domaine". Sansymphony pourra ainsi hiérarchiser
le traitement des données de stockage relatives
à un SGBD par rapport à celui d'une application
de messagerie bureautique.
Dernière
amélioration du produit, Sansymphony supporte l'allocation
de stockage sur réseau IP. Pour ce faire, DataCore
a développé et implementé un standard
propriètaire, en attendant que iSCSI soit normalisé.
Une entreprise peut ainsi disposer d'une vue logique unifiée
à la fois de son réseau SAN Fibre Channel
et de son réseau LAN IP.
Sansymphony 5.0 est disponible dès à présent
en France au travers du réseau de partenaires OEM
et revendeurs de DataCore (Fujitsu Softek, HP, ou Storagetek),
et commercialisé à partir de 9500 dollars
(11000 euros environ) pour une licence logicielle sur
serveur bi-processeur Wintel.
|
|
|