A
lire aussi:
Sun
dévoile (vraiment) Sun One
JCA:
vers la standardisation des connexions inter-applications
En octobre 2001, Sun
dévoilait les dessous de sa stratégie
Sun One (voir
l'article sur le sujet). Associé à
un "listener" (un intercepteur en somme) pour SOAP (Simple
Object Access Protocol), son serveur d'applications
Java intégrait une série de protocoles
pour prendre en charge le support et l'exécution
de composants exposés sous forme de Web Services.
Près de quatre mois plus tard, l'éditeur
dévoile la version 6.5 de son iPlanet Applications
Server, version qui devrait être disponible en
France à partir du 18 mars prochain. Axe principal
d'amélioration : la volonté de faciliter
développement et déploiement d'applicatifs
Java, qu'ils soient ou non interopérables par
le biais de messages SOAP et de commandes WSDL (Web
Services Description Language).
Une
intégration plus intime avec Forte for Java
En amont, iPlanet s'adjoint
une infrastructure de composants Java (Application Framework).
Sorte de boîte à
outils
pour développeurs, elle couvre notamment des
fonctions de montée en charge, de gestion d'accès
aux bases de données et d'assemblage de blocs
graphiques -pour la construction d'interfaces utilisateur
en particulier. Objectif de cette bibliothèque
de composants : décharger les programmeurs
de l'élaboration de la couche technique de leur
travaux pour qu'ils puissent se concentrer sur la création
d'objets métier. "Dans sa nouvelle version,
iPlanet Applications Server intègre Forte for
Java : un environnement de développement
qui assure la publication de composants Java sous forme
de Web Services depuis sa version 3.0", complète
Jean-François Labro, directeur marketing Europe du Sud
pour les produits Sun ONE.
Principale nouveauté de cet ensemble : les
Web Services créés dans Forte for Java
et déployés par iPlanet peuvent désormais
être répertoriés au sein d'un annuaire
UDDI
(Universal Description Discovery and Integration). Quant
à la compatibilité de l'annuaire de Sun
(iPlanet Directory Server) avec les spécifications
mises au point par le consortium UDDI, elle devrait
être effective dans les mois qui viennent. "Ce
qui permettra, à l'inverse, au serveur d'application
de répondre à ce type de requêtes",
pointe le porte-parole.
Des
processus en mode "Web Services"
Loin de s'arrêter
aux étapes d'intégration et de référencement,
la version 6.5 d'iPlanet Applications Server inscrit
également les Web Services dans la gestion des
processus métier. Concrètement, l'outil
de modélisation et d'exécution de processus
livré avec le serveur peut désormais appeler
une chaîne de composants applicatifs avant de
la traduire sous forme de Web Services. "Parallèlement,
iPlanet Applications Server propose un nouveau type
d'Enterprise Java Bean (baptisé Message Driven
Bean) qui intègre un lecteur permettant de gérer
l'asynchronisme des messages véhiculés
par le bus de JMS (Java Message Service)", ajoute
t-on chez Sun. Une fonction qui contribue à sécuriser
les échanges en mode asynchrone avec des bases
de données et autres applicatifs métier.
"Facilitant l'intégration d'applications
en couplage lache, ce mécanisme présente
un certain nombre d'avantages -pour la gestion de la
montée en charge par exemple", pointe Jean-François
Labro.
Comprennant les principales
couches d'une solution d'intégration (gestion
des processus métier, transport et connection),
iPlanet Applications Server reste conçu pour
répondre aux enjeux des projets d'EAI. Prochaine
évolution prévue en ce sens : l'implémentation
du standard JCA (Java Connector Architecture) -dont
l'objectif consiste à normaliser les composants
Java assurant les connections inter-applicatives (voir
notre article sur le sujet).
A
lire aussi:
Sun
dévoile (vraiment) Sun One
JCA:
vers la standardisation des connexions inter-applications
|