Etudes
Qui a peur du grand méchant bug ?
Ce qui compte avant tout pour une application, c'est de pouvoir s'en servir. Quant à mettre les mains dans le cambouis du code source, euh, une autre fois peut-être... (Lundi 11 mars 2002)
     
Ce qui compte avant tout pour une application, c'est...
57.2 % (186  votes)
qu'elle ne soit pas bugguée !
28.3 % (92 votes)
qu'elle s'appuie sur des standards
14.5 % (47 votes)
que son code source soit accessible

Total Votes : 325

 

Qu'importent les avantages techniques de l'application, pourvu qu'elle fonctionne correctement ! C'est, en substance, le sentiment profond de plus de la moitié (57,2 %) de nos lecteurs. Sans aller jusqu'à recenser tous les bugs, il est clair qu'une application à laquelle l'utilisateur ne peut pas faire confiance ne lui est pas d'un grand secours dans l'exécution de sa tâche quotidienne. Si, de surcroît, cette dernière repose sur l'usage explicite de ladite application, le chômage technique n'est plus très loin, ou tout du moins une perte de productivité énorme.

Du point de vue de l'informaticien, ensuite, le bug est un ennemi sournois. Contrairement au non-respect des standards ou à l'opacité du code, les dysfonctionnements d'une application sont rarement connus d'avance.
Il est donc difficile de prévoir de façon précise dans son cahier des charges le temps qui sera consacré à leur correction.

Corriger les bugs ? Allo, monsieur l'éditeur...
Données fausses, erreur de programmation, dépassement de la capacité d'une ressource informatique, problème réseau... Un bug peut facilement en cacher un autre. L'outil informatique est parfois si complexe que la simple correction d'un bug malin peut prendre presque autant de temps que le développement même du programme où il se trouve. Et si le composant A refuse de fonctionner, la faute est peut-être due au composant B qui a pourtant l'air de se comporter normalement...

L'une des possibilités offertes de réduire le nombre de bugs des applications tient justement dans le fait de reposer sur des standards. Si celles-ci s'appuient sur des technologies connues et éprouvées pour communiquer, le défaut n'est probablement pas à chercher de ce côté. L'interopérabilité prime pour 28,3% des répondants au sondage, ce qui apparaît finalement assez peu. Certes, le choix de standards peut faire baisser les coûts, mais il n'exempt pas de tous les plantages.

Une autre solution consiste à se plonger à corps perdu dans le code source de l'application incriminée. Pour cela, il faut 1. qu'il soit accessible; 2. être soi-même développeur. 14,5 % des votants privilégient l'ouverture du code source. De là à dire que ces 47 minoritaires sont tous férus de programmation, il n'y aurait qu'un pas que nous n'osons pas franchir. L'un des bénéfices de l'Open Source réside dans le fait que la communauté des développeurs s'occupe de tordre le cou aux bugs. Mais encore une fois, pas tous les bugs car certains dépendent de l'infrastructure en place, différente par essence dans chaque entreprise. Au final, la majorité aurait donc raison : l'application ne doit pas être bugguée. Sinon, c'est le support de l'éditeur qui sera saturé.

[François Morel, JDNet]
 
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