Acteurs
Oracle joue la carte du cluster sous Linux
Oracle s'est associé à Dell et Red Hat pour concevoir des base de données clé en main sous Linux. Et promet des ratios performances/coût spectaculaires. (Vendredi 7 juin 2002)
     

Oracle enfonce le clou : la nouvelle version de sa base de données 9i sera compatible avec plusieurs serveurs Linux en clustering - une technique qui permet de faire travailler plusieurs serveurs ensemble sur une même tâche. Le choix de Linux apporte une preuve supplémentaire de l'importance de l'OS au pingouin pour Oracle. L'éditeur de 9i a choisi Red Hat Advanced Server pour la partie OS, qui a été modifiée pour pouvoir s'intégrer à l'ensemble. Quant à la partie matérielle, c'est Dell qui a été retenu - Dell qui fait partie des actonnaires de Red Hat. Selon Pascal Rawsin, responsable Marketing Base de Données chez Oracle, "le package ainsi constitué est disponible dans toutes les tailles, depuis le plus petit serveur de bases de données au plus gros système".

Le tout forme selon Oracle un ensemble prêt à l'emploi : "notre offre a été conçue pour s'installer très rapidement.
L'OS, la base de données et le serveur sont pré-configurés. Le travail nécessaire pour intégrer notre package dans un environnement ne dépassera donc pas quelques jours. Notre objectif est le J+3". Cette intégration se fera si nécessaire avec l'aide d'Oracle, qui assure le service après-vente. L'éditeur pourra fournir ses services d'installation ou de migration aux client qui le réclament.

Première cible : les mainframes d'IBM
Oracle compte attaquer de front les mainframes d'IBM, qui "sont handicapés par un coût beaucoup plus élevé que les plates-formes Intel, notamment en raison des longs développements que leur mise en place nécessite". Oracle vante son rapport performances/coût, "5 à 8 fois plus élevé qu'un serveur Mainframe d'IBM". Rappelons tout de même qu'IBM n'est pas le seul concurrent de l'alliance Dell / Oracle / Red Hat. D'autres constructeurs proposent des plates-formes similaires à celle que met en avant Oracle (Linux/Intel).

Pour marquer sa différence, Oracle compte sur plusieurs fonctions: "l'offre que nous proposons dispose d'un niveau de sécurité particulièrement élevé. En effet, si un serveur tombe le système reste stable : un procédé de cache permet aux autres serveurs de reprendre les travaux en cours sur le serveur qui est tombé. Le système ne plante pas, et les autres serveurs se répartissent les taches automatiquement. Ce qui, entre autres, nous permet de garantir des frais d'entetien très réduits".

Linux promis à un avenir radieux
Linux semble donc retenir beaucoup l'attention chez Oracle, même si Pascal Rawsin certifie que l'entreprise est "agnostique : nous n'avons pas de préférence en matière d'OS. Mais il faut bien dire que Linux permet d'atteindre des ratios performance/coût spectaculaires". Oracle Corp. cite d'ailleurs une étude d'IDC qui évalue le marché des serveurs de bases de données sous Linux à un peu moins d'un milliard de dollars pour l'année en cours, et à 5,9 milliards de dollars en 2006". Difficile pour l'éditeur d'ignorer une telle manne.

[Nicolas Six, JDNet]
 
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