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Infrastructure & Chantiers |
Microsoft
"verticalise" son serveur d'intégration Biztalk |
Des standards d'échange B to B relatifs aux secteurs chimique et pétrolier sont notamment au programme de Biztalk Accelerator for Rosettanet. (Lundi 1 juillet 2002) |
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A
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Dans une récente étude, Gartner
souligne que l'adoption de Rosettanet
dans l'entreprise est généralement conditionnée
par trois éléments principaux : un
déploiement rapide, une souplesse d'évolution
des applications mises en oeuvre... ainsi qu'un support
complet du langage d'échanges B to B en question.
C'est en partant d'un tel constat que Microsoft
a défini les améliorations à dessiner
dans Biztalk Accelerator for Rosettanet 2.0. Disponible
depuis peu dans sa nouvelle édition, ce module
est conçu pour élaborer au sein du serveur
d'intégration du même nom des processus s'appuyant
sur la fameuse spécification. Au programme de cette
version : l'intégration des dernières
évolutions de Rosettanet et l'ajout d'une nouvelle
interface d'administration graphique.
Rosettanet : un soutient de
l'industrie informatique
Orchestré par un consortium privé, rappelons
que le projet Rosettanet définit un langage de
description de processus métier inter-entreprises.
Initié en 1999
par les principaux constructeurs
de l'industrie informatique, tel que Dell, Compaq ou encore
HP, il a été rallié au fil
des déploiements par des acteurs des secteurs
des composants électroniques, des semi-conducteurs,
mais aussi par des fournisseurs et autres sociétés
de services propres à ces différents domaines
-comme des cabinets de conseil, des places de marchés,
ou encore des éditeurs de middleware ou d'ERP.
Une démarche qui se poursuit aujourd'hui par l'élargissement
des travaux à l'ensemble des chaînes de production
relatives à ces segments périphériques, soit des
secteurs aussi divers que la fonderie, la logistique,
la télécommunication et l'automobile.
Rappelons que Rosettanet propose en premier lieu une couche
de processus décrits en XML : une partie qui définit
les
acteurs impliqués dans les échanges, les tâches sous-jacentes
à accomplir (demande, délais, etc.), et les règles de
sécurité nécessaires aux échange en question. Livré avec
un annuaire d'entreprises appuyé aux spécifications UDDI
(Universal Description, Discovery and Integration), il
comprend également une infrastructure de catalogue. Sorte
de référentiel métier qui utilise les formats UNSPSC (Universal
Standard Products and Services Classification) et GTIN
(Global Trade Item Number) pour catégoriser des produits
tout en leur attribuant un numéro d'identification unique.
Un produit
qui se veut plus complet et plus souple
Dans sa dernière
version, Biztalk Accelerator supporte désormais
les 77 processus décrit par Rosettanet (ou Partner
Interface Process). Sans compter son extension à
d'autres standards industriels comme Chemical Industrie
Data Exchange (secteur de la chimie) et Petroleum Industry
Data Exchange (secteur pétrolier).
Aux côtés de cette volonté d'affiner
les capacités verticales de son module, Microsoft
met également l'accent sur une nouvelle interface
d'administration. Une console graphique conçue
dans un double objectif : faciliter la création,
le déploiement et la modification de processus
partagés par plusieurs acteurs. Mais également
assurer la communication des règles de bonne conduite
régissant les transactions au sein d'un réseau
de partenaires. Une communication adéquate ?
Un voeu qui paraît louable dans le cadre de projets
qui dépendent grandement de la promotion... et
de la mise en avant des avantages d'une application d'entreprise
qui serait ouverte sur son écosystème.
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