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Le consortium BPMI
(Business Process Management Initiative) vient de rendre
public une première version du langage BPML (Business
Process Modeling Language). Ce schéma XML fournit
de quoi décrire des processus business génériques
(transactions, compensations, gestion d'exception, etc).
Conçu pour être exploité dans un contexte multi-participants,
où un référentiel de processus s'impose, BPML ne va pas
jusqu'à l'instanciation des services et jusqu'au transport
des données. Son niveau d'abstraction permet par exemple
à un service de sous-traiter à un autre le traitement
d'un processus selon les modalités propres à ce sous-traitant.
Dans la gué-guerre que se livre actuellement les
grands éditeurs autour des standards relatifs aux
Web Services,
BPML est loin d'être neutre. Deux indices
ne laissent aucun doute là-dessus. Primo, BPML
1.0 utilise une syntaxe semblable à celle de WSCI
(Web Services Choreography Syntax), une spécification
proposée par Sun, SAP et BEA pour coordonner des
services Web dans le cadre de processus longs et complexes.
Cette initiative concurrence d'autres propositions (en
l'occurence WSFL et XLANG) lancées par IBM et Microsoft.
Et d'ailleurs, deuxième indice, BPML est clairement
présenté comme un sur-ensemble dont le niveau
d'abstraction lui permet de chapeauter les initiatives
précédentes.
Ce positionnement à l'appui, le consortium BPMI
affirme que son langage permet aux entreprises de modéliser
des processus exécutables ensuite quelque soit
le langage d'instanciation utilisé. Une assurance
de neutralité toute relative puisque les membres
de BPMI (parmi lesquels figurent Sun, SAP et BEA mais
pas Microsoft) ont veillé tout particulièrement
à faciliter la cohabitation entre BPML et WSCI...
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