Un groupe d'acteurs du secteur
de l'électronique vient d'annoncer qu'il travaillait
à l'élaboration d'une spécification
en vue de standardiser le mode de sécurisation
des transactions effectuées depuis des terminaux
mobiles. Une problématique qui devient plus que
jamais d'actualité avec l'utilisation toujours
plus grande des assistants personnels et autres ordinateurs
portables comme moyens d'échange de données
en entreprise.
Un outil dessiné pour les
cartes mémoire
Baptisée
Mobile Commerce Extension Standard (MCES), la spécification
en question qui devrait être délivrée
sous licence Opensource est conçue pour être
intégrée à une carte mémoire.
Un type de composant utilisé par de nombreux appareils :
des téléphones mobiles aux assistants personnels
en passant par les ordinateurs de bureau. Initialement,
les cartes mémoire ont été conçues
pour stocker ou exécuter des données audio
et vidéo.
Avec le développement des applications multimédia,
ces éléments matériels - qui, rappelons
le, auraient été vendues à près
de 45 millions d'exemplaires en 2001 - seraient promis
à un bel avenir. Selon IDC, ce marché qui
représentait 920 millions de dollars en 2001 s'élevera
à 2,6 milliards de dollars en 2006...
Une
spécification agnostique
Annoncée
pour la fin de l'année, MCES devrait s'étendre
à la fois aux fonctions d'authentification et de
chiffrement. Ses auteurs promettent une spécification
adaptable à n'importe quel type de plates-formes
et d'environnements d'exécution. Mais également
à trois des principaux systèmes de cartes
mémoire - CompactFlash, Secure Digital et Multimedia
en l'occurence.
Pour ces constructeurs parmi lesquels figurent rien moins
que Matsushita, Hitachi ou encore Toshiba, ce projet a
pour but premier de faire passer les cartes mémoires
d'un statut de simple outil de stockage à celui
de véritable technologie de commerce nomade. Passage
d'ordre à distance, services de vente de produits
audio et vidéo, ou encore de système d'archivage
de données personnelles (des informations médicales
par exemple). Grâce
à MCES, elle pourrait en effet devenir potentiellement
le socle de nombreuses solutions.
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