Infrastructure/Chantiers
Wifi et GPRS peuvent-ils cohabiter ?
Les opérateurs travaillent sur l'intégration du Wifi à leur réseaux GPRS. Les premiers résultats sont là, et l'on peut espérer que des ilôts Wifi à haute vitesse seront bientôt disponibles en certains endroits des réseaux mobiles. (Mercredi 21 août 2002)
     
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La zone de couverture du GPRS est immense, mais les taux de transferts qu'il propose sont peu satisfaisants - 40 kbps lorsque tout est au mieux. Quant au Wifi, sa zone de couverture est parcellaire, mais ses taux de transfert sont spectaculaires - 11 mbits et plus. L'idéal serait donc de pouvoir profiter à la fois du Wifi et du GPRS sur un même terminal mobile. Bonne nouvelle : les terminaux compatibles avec les deux technologies sont enfin disponibles. Mauvaise nouvelle : il est très difficile de faire cohabiter les deux réseaux.

Mais les choses pourraient changer bien vite grâce au logiciel de Mobility Networks Systems. Au coeur du problème : la délicate manoeuvre du passage d'un réseau à l'autre - le "roaming". Le but étant d'arriver au scénario suivant : un possesseur de terminal GPRS arrive dans le hall d'accueil de son hotel équipé par l'opérateur en Wifi : son terminal reconnait immédiatement le réseau Wifi et s'y connecte automatiquement pour bénéficier de ses débits supérieurs.

Le Wifi devient un module du réseau GPRS
Pour parvenir à cet idéal, l'opérateur de téléphonie mobile doit intégrer la technologie Wifi à son réseau GPRS. C'est ce que permet le logiciel de Mobility Network Systems. La manoeuvre semble assez simple : le point d'accès Wifi s'intègre au réseau en 24 heures d'implémentation, et il utilise par la suite les mêmes procédés d'identification, de facturation et de sécurité que les modules GPRS traditionnels. La voie est donc ouverte à un réseau hybride, majoritairement GPRS mais parsemé de points d'accès Wifi.

La solution est encore en cours de finalisation, mais un test effectué par un opérateur de téléphonie canadien s'est révélé concluant. Elle sera commercialisée d'ici la fin de l'année, comprenant un logiciel à installer sur un serveur - relié au point d'accès Wifi - et un autre destiné au centre technique qui contrôle le réseau GPRS.

Investissements considérables
Du côté du client, l'identification se fait de façon 100 % logicielle, avec un mot de passe et un identifiant, ou encore gràce à une carte SIM - une petite puce amovible qui équipe les téléphones portables. Le système est compatible avec la facturation au bit de données transféré.

Finalement, le plus grand obstacle aux réseaux hybrides Wifi/GPRS mobile, c'est l'investissement initial, aussi bien pour le client que pour l'opérateur. Pour attirer le client vers ces réseaux à deux vitesse, il faudrait que les opérateurs
implantent de nombreux points d'accès Wifi dans des endroits stratégiques - aéroports, centres commerciaux, hotels, ... Ce qui représente un investissement considérable. Pour les convaincre de casser leur tirelire, il faudrait donc que de nombreux clients s'équipent rapidement de terminaux hybrides. Mais ces produits viennent juste de débarquer, ils coûtent encore très cher et le parc actuel des terminaux se renouvellera lentement ...

Un décollage bien incertain
La porte de sortie de ce cercle vicieux doit être cherchée du côté des opérateurs : seuls de solides partenariats commerciaux avec les fabricants de terminaux - doublés d'une solide campagne de marketing - pourraient faire émerger ce marché. Mais peut-on demander à un secteur profondément endetté de prendre des risques, et d'investir ?

[Nicolas Six, JDNet]
 
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