Le travail collaboratif, sur Intranet
ou via un outil non Web, ne semble pas faire recette:
peu d'exemples de projets menés à grande
échelle, un relatif désintérêt
de la part des directions générales, qui
ne disposent d'indicateurs fiables de ROI, une offre non
spécifiquement centrée sur ce type d'outils,
mais mixant plusieurs catégories de fonction (gestion
de contenu, décisionnel...), etc.
Pourtant,
près d'un lecteur-sondé sur deux jugent
que les outils permettant d'améliorer le travail
collaboratif (gestion des contacts, par exemple, workflow
divers) constituent le point de départ des chantiers
de l'entreprise. Sur le papier, c'est sans doute vrai,
mais près d'un quart des répondants pointent
le caractère "utopique" du travail collaboratif,
dans le sens où les outils de groupware,
par exemple, impliquent pour réellement être
utile d'être appropriés par leurs utilisateurs,
dont ils supposent une démarche active. Ce processus
a de fait toutes les chances d'être lent.
Toutefois, seuls 8% des lecteurs-sondés affirment
avoir mis en place un outil collaboratif, mais sans que
celui-ci ne soit utilisé.
Enfin, si l'on ajoute aux répondants rétifs
à l'idée d'outils collaboratifs, ceux qui
rejettent cette possibilité dans un avenir plus
ou moins lointain, on obtient une proportion comparable
(quoiqu'inférieure de plus de 4%) à celle
des répondants faisant du travail collaboratif
un impératif avant tout autre chose.
|