Lors de l'évaluation
du retour sur investissement relatif à la migration
de tout ou partie d'un système d'information vers
XML, il est important d'avoir conscience des spécificités
techniques de ce nouveau format et des impacts de ce dernier
sur la manière de concevoir applications et infrastructure,
et de gérer ses projets informatiques... Des réalités
qui si elles n'étaient pas prise en compte pourraient
entraîner, selon certains intégrateurs, des
risques non négligeables lors du passage en production
d'une telle solution.
Une
croissance des volumes de données
Premier point à
noter : les conséquences du stockage d'un
contenu XML sur les systèmes de base de données
- notamment lorsqu'ils reposent sur des technologies relationnelles
traditionnelles (comme Oracle9i, DB2 ou SQL Server).
Lors
de l'intégration de contenus XML dans une application
relationnelle, on constate d'abord une augmentation
du volume des données... Cette croissance s'explique
principalement par l'existence d'une surcouche de description
(ou meta-données) spécifique au fameux
langage de marquage. Un niveau
supplémentaire dont ne dispose évidemment
pas à l'origine les mécanismes de gestion
des bases relationnelles (RDMS).
La
différence de poids entre les deux solutions
pourrait être assez significative. Selon certains
experts, 1 GB d'informations stockées par un
produit relationnel sous
forme native pourrait
représenter jusqu'à 20 GB suite à
sa conversion en XML... Cette problématique est
d'autant plus préoccupante que l'utilisation
du langage au sein des systèmes d'entreprise
devrait être logiquement en croissance constante
dans les prochaines années. Une tendance que
confirme les instituts d'analyse dans leur récente
prévision (voir l'article).
Une migration vers XML, en particulier dans le cas d'un
infocentre, peut donc demander de
redimensionner les capacités de stockage des
serveurs machine supportant les bases de données...
Des
applications gourmandes en puissance machine
Mais ce n'est
pas tout. De par la complexité de sa structure,
le traitement d'un document XML s'avère souvent
assez lourd... Il s'agit là de la seconde grande
conséquence de la mise en oeuvre de XML. De l'extraction
à l'analyse syntaxique en passant par d'éventuelles
actions de transformation (XSLT), en vue notamment de
délivrer un contenu en direction de différents
terminaux (Web, WAP, télévision interactive,
etc.), les opérations nécessaires à
l'exploitation d'informations de ce type s'avéreraient
gourmandes en puissance processeur.
On se rappelle des problèmes de montée en charge
essuyés par certains sites de presse et d'analyse
financière, qui avaient sans doute mal mesurer
les ressources requises pour l'exécution de pages
HTML dynamique reposant sur une base XML.
Là encore, des réponses
existent. L'une d'elles peut être de réévaluer
la puissance machine de son serveur d'applications. Cependant,
il ne s'agit pas de la seule voie envisageable :
une nouvelle catégorie d'outils, baptisés
les accélérateurs XML, permet de pallier
à ce manque en déchargeant le serveurs d'applications
de certaines tâches de traitement des données,
telles que les actions de conversion ou d'analyse syntaxique.
DataPower Technology figure parmi les premiers éditeurs
positionnés sur ce segment.
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