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Essilor traque la non qualité auprès de ses fournisseurs
La division "instruments" du fabricant de verres ophtalmiques a déployé l'ERP Mapics pour gérer production, stocks et fournisseurs, ce qui lui permet notamment de mieux suivre les réceptions d'articles.  (23/03/2004)
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Essilor Instruments
C'est en 1984 que la division Instruments d'Essilor choisit le progiciel de gestion intégrée Mapics (Mapics ERP pour iSeries). Cette division conçoit, développe, fabrique et vend notamment des instruments de dépistage visuel (pour la médecine du travail par exemple) et de taille des verres (pour les opticiens). Elle complète l'activité la plus connue d'Essilor, celle de la division Verres qui concerne les verres ophtalmiques.

Depuis 1984, la division Instruments est restée fidèle à Mapics, suivant ses montées de version successives (Mapics 36, Mapics II, DB et XA). Le projet a débuté par l'installation des modules de gestion de la production et des stocks, il s'est poursuivi par le passage à l'an 2000 puis - entre 2001 et 2002 - par les achats et approvisionnements. Il se prolonge actuellement par la mise en place d'un outil de workflow, de procédures de dématérialisation et par une évolution de la gestion des données techniques.

"Après la gestion de production et des stocks, nous souhaitions aller plus loin avec les achats et approvisionnements. Etant donné que, sur le cœur du produit, les utilisateurs de l'usine d'assemblage étaient satisfaits de l'outil, nous avons choisi d'étendre le périmètre Mapics afin d'obtenir une chaîne intégrée allant du fournisseur à la production et aux stocks", détaille Max Mispelter, responsable du schéma directeur des systèmes d'information de la division Instruments.

Auparavant, cette division utilisait le système d'achats de la division Verres, piloté par l'ERP J.D. Edwards (qui gère également la partie comptabilité fournisseurs). Cette dichotomie empêchait l'obtention d'une vue unifiée. "Nous sommes sortis de J.D. Edwards pour la partie des achats et avons créé des interfaces pour dialoguer avec la partie finance, que nous continuons d'alimenter via Mapics. Dans l'autre sens, nous avons créé des interfaces du côté de J.D. Edwards qui reste le référentiel fournisseurs pour la partie achats désormais gérée par Mapics", explique Max Mispelter.

Un suivi et un contrôle plus fins du flux d'achat

La vue d'ensemble ainsi obtenue sur la totalité du processus entre les achats et la production a un impact direct sur la gestion de la qualité, et notamment sur le suivi des réceptions d'articles. "C'est devenu l'épine dorsale du processus de réception qualité. Nous pouvons traiter l'acceptation des articles réceptionnés mais aussi la suivre avec précision : faut-il retourner l'article, effectuer une retouche ou l'accepter avec une dérogation ? Cela nous permet au global de mieux juger de la performance de nos fournisseurs, en termes de délais, de coût, de qualité et de réactivité. A partir du moment où vous savez où se trouve la non qualité, vous pouvez la faire prendre en charge par le fournisseur", ajoute Max Mispelter.

En ce qui concerne la comptabilité fournisseurs, le suivi est également plus fluide : "nous avons une meilleure maîtrise de l'engagé, du réalisé et du provisioning. A la clôture de fin de mois, si une commande n'est pas dans les comptes, on le voit tout de suite. Les responsables de section et le contrôle de gestion peuvent ainsi assurer un suivi et un contrôle plus fins du flux d'achat", note Max Mispelter.

Le déploiement de Mapics sur les achats et les approvisionnements a représenté en externe un équivalent de 400 journées / hommes et s'est appuyé sur l'intégrateur Ilsys (groupe IBS). En interne, deux équipes de trois à quatre "super utilisateurs" ont été constituées pour travailler de concert avec l'intégrateur.

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"Pour une unité telle que la nôtre qui compte 320 personnes, je vois deux difficultés dans la gestion de ce type de projets. Nous n'avons tout d'abord pas eu recours à des ressources supplémentaires, les membres de chaque équipe ayant également leur travail ' day to day ' à gérer. De plus, quand vous travaillez comme nous dans une approche par processus, il faut être vigilant au fait que les gens n'ont pas toujours connaissance de l'amont et de l'aval", conclut Max Mispelter.

C'est justement pour accroître cette vision transversale qu'un outil de workflow - destiné à automatiser davantage la circulation des informations - est à l'étude (pour les achats dans un premier temps) et que des processus de dématérialisation et de suivi des données techniques vont être prochainement déployés.

 
 
Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions
 
 
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