INFRASTRUCTURE
Après IBM, c'est au tour de BEA de dévoiler sa plate-forme cliente universelle
A croire que les deux éditeurs se sont passés le mot. Quelques semaines après Big Blue, BEA Systems commercialise à son tour une solution d'accès applicative multi-environnement.  (28/05/2004)
  En savoir plus
Dossier Gestion des ressources IT
A l'occasion de sa conférence annuelle utilisateur qui se tenait en début de semaine à San Francisco, BEA a présenté le prototype d'une nouvelle technologie d'accès aux applications d'entreprise. Baptisée Alchemy, elle a pour but de répondre aux contraintes techniques des salariés en situation de mobilité se connectant ponctuellement à Internet. Un dispositif applicatif qui n'est pas sans rappeler un produit lancé récemment par IBM.

"L'objectif était de créer un environnement Web qui puisse permettre d'offrir aux travailleurs nomades équipés d'ordinateurs portables les mêmes conditions d'accès que s'ils disposaient d'une connexion permanente au réseau", expliquait Adam Bosworth, responsable architecture chez BEA Systems, lors de la conférence, selon Infoworld.

Concrètement, Alchemy étend les capacités d'un navigateur traditionnel en mettant en oeuvre des fonctions complémentaires de cache mémoire par le biais d'un plug-in. Une brique destinée à permettre aux utilisateurs de manipuler leurs données métier sans pour autant être connectés au système d'information distant. Côté serveur, le module est associé à un composant chargé d'orchestrer les actions de synchronisation à la demande.

Au-delà de cette première valeur ajoutée, BEA met également en avant le caractère "universel" de sa plate-forme et sa capacité à adapter les applications délivrées à n'importe quel type de terminal. Une souplesse qui passerait par l'exécution de modèles de présentation différents au regard des contraintes techniques et fonctionnelles des appareils client.

Une couche de standards XML pour gérer les échanges de données
Elaboré en lien avec divers partenaires, dont Nokia et Intel, ce dispositif fait appel à une architecture d'intégration applicative basé sur plusieurs standards XML : les Web Services, les requêtes XQuery ainsi que le format de synchronisation SyncML notamment.

Sans préciser de feuille de route quant à l'intégration de cette couche à son offre logicielle, BEA a néanmoins indiqué qu'Alchemy serait disponible en Open Source.

BEA n'est pas le premier à se positionner sur ce créneau, et de loin. De nombreux éditeurs commercialisent déjà des solutions conçues pour déployer des applicatifs en environnement mobile. Mais, à la différence du mode de diffusion envisagé par BEA pour Alchemy (l'Open Source), la plupart d'entre-eux avancent des offres sous licences propriétaires. C'est notamment le cas des outils de synchronisation de Sybase (iAnywhere), Penbase (Penbase System) et Voxmobili (Voxsync Operator Server).

  En savoir plus
Dossier Gestion des ressources IT
Reste l'application dévoilée par IBM au début du mois. Egalement présentée comme un système client/serveur indépendant de la technologie du poste de travail, ce produit (Workplace Client) dont le module client repose sur une machine virtuelle Java propose de la même manière qu'Alchemy une méthode d'exécution d'applications en situation déconnectée, adaptée au contexte des forces de vente nomade (lire l'article du 12/05/2004)...
 
 
Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions
 
 
Accueil | Haut de page
 
 

  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Auralog - Tellmemore | Publicis Modem | L'Internaute / Journal du Net / Copainsdavant | Isobar | MEDIASTAY

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Toutes nos newsletters