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| Supervision du SI : comment Auchan a augmenté sa couverture en réduisant ses équipes |
| Douze lignes métier seront concernées par une démarche de BSM d'ici 2005. La première concerne la publication de chiffre d'affaires. Atos Origin, Selesta et Managed Objects sont partie prenante du projet.
(15/06/2004) |
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Au premier semestre 2003, Auchan entame un projet d'automatisation de la surveillance de son système d'exploitation, ce qui passe par une instrumentation de la partie technique et applicative.
Au cours du semestre suivant, une démarche de "transversalisation" de l'instrumentation en place est réalisée en liant cette dernière à une modélisation.
"L'idée était de créer des liens logiques entre les capteurs, dans les lignes métiers, sur les serveurs et les applications. Cette phase de modélisation est très importante, elle consiste à choisir les objets - un ensemble de serveurs, un serveur isolé, une application, etc. - et à définir les critères de surveillance", précise Samuel Hurtrel,
responsable du département exploitation d'Auchan, un département qui gère l'exploitation pour les magasins situés en France, en Russie, en Hongrie et en Chine.
Depuis le début de l'année 2004, la deuxième phase du projet est en cours. L'objectif est de veiller à ce que chaque ligne métier critique soit opérationnelle. Pour cela, la solution Formula, de Managed Objects, a été choisie, parmi cinq autres solutions de BSM (business system management).
"Nous avons pour cela réalisé en interne une étude de 50 pages. Les critères de sélection étaient les suivants : la possibilité d'associer aux événements les fiches d'exploitation, la capacité à simuler la défaillance d'un objet, la présence de vues hyperlogiques, la découverte automatique par ajout et le prix notamment", explique Samuel Hurtrel. Le projet repose aussi sur la collaboration entre Atos Origin et Selesta, intégrateur et distributeur européen du produit Formula.
| Des équipes affectées à la surveillance divisées par deux et un projet autofinancé |
La phase d'instrumentation (premier semestre 2003) a mobilisé 10 personnes, de même pour la modélisation (second semestre 2003). Pour le BSM, moins de 10 personnes - pas à 100% de leur temps - ont été nécessaires sur les trois partenaires (Auchan, Atos Origin et Selesta).
Le système de BSM mis en place depuis avril sur une des lignes métier d'Auchan concerne la publication de chiffre d'affaires (une dizaine d'autre lignes métiers est prévue d'ici 2005) a permis de faire ressortir
des indicateurs de qualité tels que la disponibilité des applications, de savoir si les remontées de données se font à l'heure prévue ou si un objet donné - consolidé en reporting mensuel par exemple - est robuste ou non.
"Le système offre une vue différente aux équipes techniques, une vue orientée services et métier client. Il leur permet en outre de se rapprocher fortement des services études qui sont habitués à ce genre d'approche. Le gain est double : les
équipes techniques s'enrichissent et comprennent mieux leur action quotidienne dans la délivrance des projets et le lien est plus fort entre les services production et études", complète
Samuel Hurtrel.
Avec comme gains immédiats la division par deux des équipes affectées à la surveillance (30 pilotes divisés par deux), le passage d'une couverture de 6,5 jours à 7 jours sur 7 et une qualité de service augmentée. "Nous avons su autofinancer le projet", conclut Samuel Hurtrel. |
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