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Jean-Michel Monin (Knowings) : "40% des dirigeants considèrent que le KM peut leur faire gagner 5% de leur chiffre d'affaires"
Le DG adjoint de l'éditeur revient sur les conclusions de l'étude menée par sa société. Il commente notamment la migration actuelle du KM vers la performance opérationnelle.  (01/10/2004)
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Editeur de progiciels de Knowledge Management (KM) et de e-collaboration créé en 1999, Knowings compte aujourd'hui 20 salariés. Ses clients sont aussi bien des grands comptes que des syndicats ou des communautés. Il intervient sur trois pôles dans l'entreprise : la veille et l'intelligence économique, la gestion des connaissances et le travail collaboratif.

Son directeur adjoint revient sur les principales tendances mises à jour par l'étude que sa société a publiée en juillet dernier (lire l'article du 01/10/2004).

JDN Solutions. Quelles sont les principales évolutions qui ressortent de la quatrième mouture de votre étude ?
Jean-Michel Monin. En 2001 - 2002, le Knowledge Management était surtout perçu par les entreprises comme un outil pour développer leur capital humain et améliorer la gestion des savoirs. Nous étions plus dans une vision théorique, fondamentale du KM. En 2003, les entreprises se sont davantage focalisées sur une logique de productivité, le KM devait servir à améliorer les résultats et permettre de gagner du temps.

En 2004, nous assistons à un retour vers une vision du KM ancrée sur la performance opérationnelle. Le KM devient très appliqué et s'oriente vers les métiers comme les ventes, la production ou la recherche et le développement. Il sert la performance et l'évolution de l'entreprise. Aujourd'hui, il est vu comme un levier de conquête et d'efficacité dans la relation client avec la mise en place de veilles, de bonnes pratiques, d'animation de réseaux de partenaires… Les entreprises l'envisagent également dorénavant pour conquérir un certain leadership, conserver une avance par rapport aux concurrents, innover et acquérir de nouveaux savoirs.

Comment est-il possible de mesurer le ROI d'une démarche KM ?
Nous avons décidé de procéder avec une démarche inverse en posant la question de savoir quels étaient les manques à gagner si on ne mettait pas en place une pratique de gestion des connaissance. Il est apparu que les deux tiers des managers répondaient que l'on pouvait perdre environ 2% du chiffre d'affaires. 40% des dirigeants considéraient par ailleurs que le KM pouvait leur permettre de gagner 5% de leur chiffre d'affaires. Nous ne nous doutions pas de l'importance que le sujet avait pour les dirigeants.

Nous pouvons compter quatre principales sources de retour sur investissement sur ces projets : les gains de temps et l'amélioration de la productivité, l'efficacité commerciale grâce au travail collaboratif et à une meilleure connaissance du marché, une plus grande efficacité sur la gestion des projets et, dernier point, une innovation améliorée grâce à la préservation du savoir-faire dans l'entreprise avec, par exemple, l'amélioration de la formation des nouveaux arrivants.

"Nous sommes passés d'un marché technologique à un marché de projets"

Sur quels thèmes et quelles problématiques les entreprises ont-elles recours au KM en France ? Comment cela va-t-il évoluer selon vous ?
Les projets que nous menons en entreprise touchent le plus souvent seulement certains départements ou certaines thématiques mais rarement l'entreprise dans sa globalité. Nous avons des sollicitations des divisions marketing, commerciales ou R&D en général. Les projets concernent en particulier l'ingénierie immobilière, les transport ou l'énergie, du fait notamment de l'ouverture des marchés en France. Les projets de gestion des connaissances ont de plus en plus des dimensions commerciales ou intègrent des dispositifs collaboratifs. Nous voyons également augmenter les demandes en ce qui concerne la gestion de projets avec les outils de partage.

L'enjeu véritable, c'est l'efficacité du travail en groupe en interne et avec les réseaux de prestataires et de partenaires. On assiste par ailleurs à une convergence des technologies - KM, collaboratif, gestion de contenus - pour proposer une solution complète. Il y a également une certaine verticalisation des besoins, les clients viennent nous voir pour des problématiques d'intelligence économique, de gestion de projets…

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L'intérêt est davantage sur les applications des technologies que sur les technologies elles-mêmes. Le besoin se situe sur l'expertise, nous sommes passés d'un marché technologique à un marché de projets. Chez Knowings, nous proposons plusieurs "kits" de solutions prêtes-à-l'emploi sur des activités - intelligence économique, gestion de projets - ou sur des secteurs précis - Chambres de commerce et d'industrie, banques -, bref, nous nous orientons de plus en plus vers des logiques métiers.

Knowings en bref
CA
1,4 millions d'euros en 2003
Solutions
KnowledgeManager : progiciel réunissant des fonctions de gestion de contenu, de management des connaissances et de travail collaboratif.
GlobalFinder : solution de recherche d'information multisource et multilingue. GlobalFinder facilite les recherches, automatise les tâches de veille et de catégorisation des résultats (Clustering).
Principaux clients
Alcatel, Arcelor, Chronopost, Gaz de France, HD Technologie, Trader Classified Media, Geopost, Gemplus, Siparex, Total, CCI de Grenoble, CCI de Versailles, ADEV, Biovision, Côte d'Azur Développement, Fédération Nationale de la Plasturgie…
 
 
Laëtitia BARDOUL, JDN Solutions
 
 
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