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| Le CIGREF place la gouvernance au coeur de ses travaux |
| Le Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises a détaillé ses axes de travail pour 2005 : urbanisation, sécurité, gouvernance et relations fournisseurs sont au programme.
(01/10/2004) |
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L'assemblée générale du Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises (CIGREF) s'est tenue mercredi à Paris. Une centaine de DSI participait à la manifestation au cours de laquelle les principales réflexions en cours au sein de l'organisme ont été abordées.
Au-delà des thèmes traditionnels de l'urbanisation, de la sécurité et de l'intelligence économique, les différents intervenants ont beaucoup insisté sur les travaux menés par le Cigref à propos de la gouvernance du système d'information.
"Cette activité a été lancée en 2001. Depuis, nous sommes passés d'une phase d'évangélisation du concept à l'amorce d'une généralisation des méthodes qu'implique la mise en application de la gouvernance", a constaté Jean-Marc Lagoutte, DSI de Danone et administrateur du Cigref en charge du sujet.
Pour orchestrer les chantiers dans ce domaine, l'association a décidé de créer en 2003 l'Institut français de la gouvernance, en lien avec l'AFAI (Association française de l'audit et du conseil informatique). Au programme des dossiers : une réflexion autour des moyens destinés à mesurer la valeur apportée par l'informatique ainsi que les méthodes visant à rationaliser le mode de fonctionnement du SI. Dans la droite ligne de ce travail, l'institut prend également part aux projets de normes internationales centrées sur ces problématiques, telles que COBIT ou ITIL.
| "La gouvernance permet à l'informatique de sortir de l'irrationnel" |
"Nous cherchons à élaborer un cadre commun de gouvernance en vue de faciliter l'analyse de l'activité informatique de l'entreprise et notamment la réalisation d'études comparatives", détaille Jean-Marc Lagoutte. "Nous nous intéressons aussi aux relations entre la gouvernance de la DSI et la gouvernance de l'entreprise."
"La gouvernance fait partie des trois principales exigences du directeur informatique, avec la garantie des performances opérationnelles et l'excellence stratégique - qui conditionnent toutes deux sa crédibilité, tout en l'amenant à être partie prenante des décisions métier", martèle Jean-Pierre Corniou, DSI de Renault et président du Cigref, lors de son discours de clôture. "La gouvernance permet à l'informatique de sortir de l'irrationnel pour devenir à la fois mesurable et prédictible", conclut-il.
Autre thème largement évoqué :
la relation avec les fournisseurs. Sur ce point, Francis Aaron - DSI de Bolloré - est notamment revenu sur les discussions menées par le Cigref avec les géants de l'industrie informatique, Microsoft en particulier.
"Suite à l'accord historique signé fin 2003, nous poursuivons nos échanges avec Microsoft autour de la Software Assurance, des programmes de licence et de la sécurité", détaille-t-il, avant de conclure : "sur le terrain de la prestation de service, nous amorçons l'élaboration d'une grille visant à mieux analyser l'intérêt de l'offshore pour tel ou tel projet". |
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