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La voix sur IP : un choix délicat pour les grands comptes
Deux études rappellent les bonnes pratiques pour réussir sa migration. Inconvénients et atouts passés à la loupe.  (29/10/2004)
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28% des dirigeants de grands comptes évaluent aujourd'hui une solution de voix sur IP pour postes clients. L'étude de marché réalisée par le cabinet Deloitte se base sur 131 sociétés dont le chiffre d'affaires est majoritairement supérieur à trois milliards de dollars.

En juin 2004, 26% du panel interrogé avaient déjà déployé une solution de voix sur IP pour postes clients et 14% effectuaient des tests. 8% des dirigeants déclarent avoir essayé puis rejeté la technologie et 22% n'ont toujours pas envisagé d'y recourir. Parmi les sociétés déjà équipées en voix sur IP, un tiers a remplacé l'ensemble de leur infrastructure. Malgré la signature d'accords d'envergure ces derniers mois (lire l'article du 01/10/2004), la voix sur IP demeure marginale auprès des grands comptes.

Première attente des dirigeants vis-à-vis de la technologie, une réduction des coûts. Qu'elle provienne des appels externes, de la gestion du réseau ou des appels internes, les directeurs définissent leurs attentes comme "élevées" en la matière. Pourtant, le cabinet Deloitte rappelle qu'il existe d'autres atouts à la voix sur IP : mise à jour automatique des répertoires, synchronisation avec des ERP ou des CRM, vidéo-conférences, archivage des communications simplifié, réceptions de messages électroniques.

D'ailleurs, Deloitte précise que les réductions de coûts sont généralement moindre que prévues en raison des frais de formation, d'achat de matériels, d'entretien ou de mise à jour logicielle. Le cabinet rappelle que les prix des téléphones traditionnels diminuent en parallèle. Au chapitre des inconvénients, les entreprises interrogées placent la crainte d'une réduction de la qualité des communications vocales comme le premier frein au déploiement de la voix sur IP.

79% des entreprises équipées en VoIP sont satisfaites de la qualité de service.

Considérés comme critiques également, le coût et la qualité de la nouvelle architecture de télécommunications et la peur d'une réduction de la disponibilité du service. Le manque de moyens est l'un des derniers freins cités par le panel. Au registre des inconvénients, une deuxième étude - fournie par KPMG - met en relief la vulnérabilité des réseaux informatiques et donc des télécommunications face aux virus, vers, attaques en déni de service et autres hacking.

Plus généralement, à la place de deux réseaux séparés, il n'en existe plus qu'un seul. La disponibilité devient donc un élément critique, d'autant plus que la qualité des communications, basées sur le protocole IP, en dépend. L'étude KPMG recommande de bien définir ses besoins et l'état de son réseau informatique avant d'entamer une migration. De son côté, le cabinet Deloitte évoque le risque des terminaux portables, souvent à faible batterie et mieux adaptés pour exploiter les données que la voix.

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Derrière ces freins, plusieurs risques majeurs sont évoqués comme la dégradation de l'image vis à vis des clients, la fuite d'informations confidentielles ou les pannes de réseaux. Malgré ces propos peu rassurants, l'étude Deloitte rappelle que 79% des personnes ayant répondu à l'enquête et disposant d'un réseau VoIP sont plutôt satisfaites ou très satisfaites de leurs choix.

 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions
 
 
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