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| INFRASTRUCTURE |
| Les échanges électroniques interentreprises se généralisent |
| Selon une étude publiée par l'association EDIFrance, le traditionnel EDIFact demeure la technologie la plus utilisée pour supporter les flux BtoB, loin devant le Web et XML.
(18/11/2004) |
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L'intégration BtoB serait très largement mise en oeuvre au sein des entreprises en France. C'est là le principal enseignement que l'on peut tirer de l'étude publiée hier par l'association EDIFrance autour de l'enjeux des Echanges Electroniques Professionnels (EEP). La grande majorité des 1 739 sociétés françaises interrogées dans cette enquête ayant déployé ce type de projet (98,5%).
Les EEP seraient appliqués "en priorité à la gestion du début du cycle de vente (commandes et bons de livraison) et de manière croissante sur la fin de ce cycle (factures et paiements)", explique l'organisme dans son commentaire. Objectifs premiers poursuivis : améliorer la qualité des services et réduire le délais des processus commerciaux.
Les technologies d'intégration interentreprises les plus utilisées ? L'infrastructure d'échange EDIFact demeure la plus exploitée. Parmi les acteurs déployant des stratégies d'EEP, 97,3% des acteurs interrogés par EDIFrance affirment employer ce mode de transaction. 26,7% indiquent mettre en oeuvre des applications supportant la nouvelle génération de l'EDI, soit le WebEDI. Enfin, 28,7% déclarent exécuter tout ou partie de leurs flux interentreprises au format XML, dont 4,4% grâce à ebXML (voir le tableau ci-dessous).
Pointant une montée en puissance de l'EEP dans tous les secteurs d'activité, EDIFrance n'en constate pas moins un développement plus avancé de ces nouvelles technologies d'intégration dans certains domaines. "Des secteurs très spécifiques comme l'automobile ou la distribution du livre ont ainsi mis en place des réseaux d'échange très structurés permettant à l'ensemble de la filière de bénéficier des avantages de l'EEP", note EDIFrance.
Alors que 64% des répondants affirment avoir essuyé des difficultés technologiques lors de ces projets, la très grande majorité (81%) prévoit malgré tout de se lancer à court ou moyen terme dans de nouveaux chantiers sur le terrain de l'intégration de flux BtoB, touchant notamment au WebEDI mais également à la dématérialisation de factures. Un mouvement qui sera favorisé par "l'obligation pour les administrations publiques de recevoir des réponses par voie électronique à compter du 1er janvier 2005".
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En
France (1 739 entreprises contactées)
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AS1 |
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X400 |
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Dossier 
