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Sarbanes-Oxley : informatiser pour réduire les coûts de mise en conformité
L'automatisation de certains processus - notamment financiers - ainsi que la gestion documentaire et les systèmes de sauvegarde apparaissent comme des solutions de salut face à une loi très onéreuse.   (22/02/2005)
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Selon une enquête menée conjointement par IDC et RevenueRecognition.com, les sociétés américaines déploient de larges efforts - tant humains que purement financiers - pour être en conformité avec la loi Sarbanes-Oxley, notamment avec ses sections 302 et 404.

La première vérifie que les comptes sont établis dans les règles de l'art et que le management n'omet aucune information pertinente par rapport aux marchés financiers. La deuxième exige de documenter et de tester les contrôles internes relatifs au reporting financier et de s'assurer de l'efficacité de ces contrôles dans la construction des rapports annuels.

Les systèmes d'information font partie intégrante de la plupart des plans d'actions déployés par les entreprises pour améliorer les processus liés à la mise en conformité avec la loi. Parmi les sociétés interrogées par IDC et RevenueRecognition.com, 83% déploient en effet - ou sont en phase d'évaluation de solutions - de nouveaux systèmes pour automatiser des processus financiers tels que la facturation ou l'analyse du chiffre d'affaires.

Une tendance confimée par Sebastian Goodwin, Président de la société de conseil Ensurity, spécialisée dans la gestion des risques, à l'occasion du salon RSA Conference la semaine dernière : "certains analystes et responsables sécurité déclarent qu'il dépenseront plus de budget pour Sarbanes-Oxley cette année. Les domaines concernés par ces dépenses seront la gestion des processus métier, la gestion documentaire et les packages logiciels automatisant les processus developpés l'an dernier" (dixit Cnet).

BASF : coûts additionnels estimés entre 30 et 40 millions de dollars
Environ 40% des sociétés interrogées par IDC et RevenueRecognition.com déclarent investir en sécurité et dans d'autres technologies pour améliorer leur infrastructure IT, tandis que 30% investissent dans des systèmes de gestion documentaire et de sauvegarde.

Toujours selon l'étude, le coût moyen des ressources humaines affectées pendant la première année de conformité atteint par ailleurs des sommets : il est de 3,7 millions de dollars pour les sociétés dont le chiffre d'affaires dépasse 1 milliard de dollars. Il est de 1,6 million pour celles dont le volume d'affaires est compris entre 200 millions et 1 milliard de dollars.

Selon des estimations réalisées par PricewaterhouseCoopers, 470 sociétés non- américaines sont cotées aux Etats-Unis, à la bourse de New-York (New York Stock Exchange). Les coûts combinés de cette cotation et de la mise en conformité avec la loi Sarbanes-Oxley font que certaines d'entre elles pensent à se délister du NYSE. Le fabricant allemand de produits chimiques BASF estime ainsi que les coûts additionnels liés à Sarbanes-Oxley sont compris entre 30 et 40 millions de dollars par an (dixit The Register).

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Les effets de la loi Sarbanes Oxley sur le comportement des DSI et leurs dépenses informatiques a lui aussi été mis en avant par une autre étude d'IDC, datant de décembre 2004. Sur les 1 300 décideurs IT interrogés aux Etats-Unis par le cabinet d'études, 38% déclarent que la mise en conformité à des lois telles que Sarbanes Oxley constitue une "priorité critique", 65% la percevant comme une "priorité". De fait, les dépenses pour les solutions de Business Intelligence devraient augmenter de 9% en 2005 selon IDC, alors que celles relatives aux applications financières devraient croître de 4%.

La SEC et les entreprises européennes
La SEC (Securities and Exchange Commission), le gendarme de la bourse américaine, pourrait différer la date limite de mise en conformité à la loi Sarbanes-Oxley pour les sociétés européennes cotées aux Etats-Unis. Alors que la date limite était initialement fixée au 1er juillet 2005 (pour les exercices dont la clôture intervient entre juillet et décembre 2005), la SEC pourrait repousser l'échéance au 31 décembre 2006.

Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions Sommaire DSI
 
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