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Malgré la soi-disant barre fatidique des 45 ans, ils ont su convaincre leur actuel employeur de leur faire confiance. Avec quels arguments ? Selon quelle stratégie ? Témoignages de quatre de nos lecteurs qui ont accepté - certes de façon anonyme - de nous faire part de leur expérience (27/04/2006)

Robert (52 ans)
"Etre curieux de tout a été un avantage jouant en ma faveur"

Au cours des six dernières années, j'ai eu presque quatre ans de chômage. Il faut dire que j'habite dans l'Ouest, et la Bretagne n'offre pas beaucoup de travail dans l'informatique. Je présente en outre un parcours atypique. Titulaire d'une thèse et d'autres formations lourdes en 3e cycle, mon CV a tendance à effrayer les entreprises. Enfin, j'ai toujours été passionné non pas par la technique mais par les techniques. Je me considère comme un multispécialiste et c'est quelque chose de difficile à expliquer à un employeur.

J'ai eu une opportunité un peu par hasard, en dépannant une personne dont le mari s'est intéressé à mon CV. Je pense que la bonne approche, après 45 ans, consiste à se présenter en véritable professionnel et de faire valoir ainsi son savoir-faire. Analyser les besoins de son employeur, lui présenter des solutions adaptées point par point puis en discuter avec lui.

Suite à cet entretien, il m'a proposé un poste de chef de projet pour la conception d'un routeur IPv6. Je n'avais pas toutes les connaissances appropriées mais j'ai su débroussailler le terrain et répondre à la demande initiale, ce que bien des jeunes avant moi n'avaient pas réussi à faire, de la bouche même du patron. Etre curieux de tout a été sur ce projet un avantage jouant en ma faveur.

Je pense aussi qu'il ne faut pas chercher une grosse entreprise après 45 ans, elles vous voient comme une valeur nulle. Dans une PME, le patron étudie la valeur opérationnelle de la personne une fois qu'il l'a rencontrée, ce qui donne une chance aux parcours atypiques comme le mien. Mon salaire n'est certes pas le même qu'avant, je touche à peu près autant qu'un débutant, mais ce n'est plus un argument à partir d'un moment.

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