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A travers ces quatre témoignages, le constat est clair : il n'y a pas de règle et chaque cas est unique. Certains enseignements ressortent néanmoins des parcours de ces quatre professionnels de l'informatique.
En premier lieu, la formation initiale : elle ne conditionne visiblement pas la prise de responsabilités dans un service informatique. Ce sera peut-être plus long si la formation est moins élevée qu'une autre mais, au bout du compte, l'expérience peut permettre d'accéder à des postes plus importants.
Cette expérience pourra au besoin être complétée par une formation ciblée au cours de la carrière. D'autant que la validation des acquis de l'expérience (VAE) permet très souvent d'intégrer un diplôme de troisième cycle même aux titulaires d'un BTS ou autre DUT. Tous s'accordant à dire que, sans être une condition sine qua non, un DESS (ou master professionnel depuis la réforme LMD, voir l'enquête de mai 2006) permettra de prendre plus rapidement des responsabilités au sein de la direction informatique.
Par ailleurs, la patience
semble être la pièce maîtresse. Dans les quatre cas, chaque palier, même court, a constitué une étape essentielle à la suite de la carrière. "Chef de projet à la sortie de l'école : illusoire !" nous certifie Vincent Delerue.
Pour tous, la meilleure école reste la SSII. On y apprend ce qu'est un projet informatique dans des secteurs aussi nombreux que variés, facilitant d'autant plus la prise de responsabilités progressive. Avec un peu de chance, la SSII est un bon tremplin pour intégrer la direction informatique d'une grande entreprise.
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