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La paravirtualisation vise l'économie des ressources
Les éditeurs, XenSource en tête, se tournent vers cette nouvelle méthode d'organisation, afin d'optimiser la consommation de ressources des machines.  (28/08/2006)
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Dossier Exploitation informatique
Pour doper les ventes des solutions de virtualisation sur les serveurs x86, les éditeurs du marché s'orientent vers le créneau de la paravirtualisation. Cette notion vient palier l'un des inconvénients principaux de la virtualisation, à savoir la consommation de ressources mémoires, en économisant de 10 à 30% des ressources machines.

En effet, dans le cas d'une solution standard de virtualisation, la création du serveur virtuel passe par une émulation du matériel physique disponible. Dans le cas de la paravirtualisation, la création du serveur virtuel nécessite au préalable l'ajout des pilotes propres à chaque système d'exploitation, ce qui limite la liste des environnements possibles.

Dans le premier cas, l'utilisateur dispose d'une plus grande souplesse mais celle-ci se traduit par une charge supplémentaire au niveau du processeur. Dans le second cas, la machine virtuelle peut être constituée à partir d'une liste des systèmes connus, mais chaque création d'une instance virtuelle prend moins de temps. Sur des systèmes virtuels très hétérogènes, la virtualisation reste une solution préférable mais, dès lors qu'il s'agit de multiplier des serveurs virtuels similaires (à des fins de tests par exemple), la paravirtualisation donne de meilleurs résultats.

Le projet Open Source Xen s'y intéresse depuis 2005 et sort pour la rentrée son nouveau produit XenEnterprise bâti sur une architecture nouvelle de paravirtualisation. Il entend ainsi mieux concurrencer VMware en termes de performances et gagner des parts de marché sur le segment des utilisateurs haut de gamme (serveurs critiques, centre de calculs).

La technologie par conteneurs vient déjà s'opposer à la paravirtualisation
A cet effet, le jeune éditeur s'est rapproché de Microsoft au cours de l'année 2006. Les deux sociétés sont parvenues à un accord visant à assurer l'exécution des versions virtuelles de Linux obtenues via Xen sur le produit de virtualisation du futur Windows Longhorn Server, attendu fin 2007. En sens inverse, par l'intermédiaire du format de disque virtuel VHD développé par XenSource, Microsoft Virtual Server pourra récupérer des machines virtuelles créées à partir de XenEnterprise.

Mais la concurrence s'active au sein de l'industrie, VMware et Microsoft ayant déjà déclaré être intéressé par ce type de projet. D'autres solutions Open Source comme Vserver et OpenVz marchent d'ailleurs sur les traces laissées par Xen. Cette fois, il s'agit non plus de paravirtualisation mais de conteneurs virtuels.

Ces conteneurs peuvent réutiliser tout ou partie du contenu d'une autre instance virtuelle chargée en mémoire de manière à optimiser les ressources. A l'inverse chez Xen, chaque instance doit être préalablement chargée en mémoire pour être exécutée, même si elle se trouve identique à une autre déjà exécutée par la machine.

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La prochaine étape de ces nouveaux outils aura lieu avec la sortie d'environnements d'administration ouverts susceptibles de traiter tout type de serveurs virtuels, qu'ils viennent des solutions Microsoft, VMware, XenEnterprise ou autres, ce qui fait défaut aujourd'hui en raison du manque de format commun sur ces technologies.

 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions Sommaire Infrastructure
 
 
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