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Jean-François Lavignon (Bull) : "L'Open Source nous permet de proposer des supercalculateurs complets"
Le directeur des activités de calcul haute performance de Bull expose les atouts commerciaux et technologiques du constructeur sur ce segment. Ouverture et évolutivité sont les maîtres mots.  (13/10/2006)
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 Tera 10, le supercalculateur du CEA
Dossier Exploitation informatique
Pourquoi Bull axe-t-il notamment ses efforts sur le marché du calcul haute performance ?
Jean François Lavignon. Le marché du calcul haute performance - HPC - est un segment qui se développe assez rapidement chez Bull. Et cette tendance se confirme au niveau mondial. Selon le cabinet IDC, les dépenses en HPC ont crû de 25% en 2005.

C'est une évolution logique, de plus en plus d'entreprises étant amenées à numériser leur processus, elles peuvent faire davantage appel à la simulation pour mettre des produits plus rapidement sur le marché. La recherche accroît également ses dépenses dans ce domaine. La plupart des disciplines utilisent maintenant des modèles algorithmiques sur lesquels elles travaillent en parallèle des tests en laboratoire.

Enfin, je pense que ce marché est en adéquation avec les compétences de Bull, très orientées vers les systèmes complexes. Il s'agit de bien dimensionner les nœuds de calculs, les interconnexions via la partie réseau, de proposer un environnement logiciel. Notre investissement dans l'Open Source nous permet en outre de proposer des systèmes ouverts et complets.

Quels sont les moyens dédiés à cette activité chez Bull et comment vous distinguez-vous de vos concurrents, notamment IBM et HP ?
Au niveau de notre approche du HPC, nous avons organisé des centres de compétences autour de trois grands domaines. Il existe ainsi trois centres de compétences sur l'aspect architecture, un centre de compétence sur le stockage et un centre de compétence autour de la mesure des performances applicatives. Il est difficile de donner un effectif précis sur cette seule activité car nos équipes HPC sont partagées avec d'autres domaines de Bull.

Au niveau de notre approche commerciale, nous nous concentrons sur l'Europe même si, pour l'Inde, la Russie et la Chine, nous sommes également présents par le biais de partenariats. Par rapport à IBM et HP, notre offre se différencie par son architecture plus ouverte et mieux intégrée en termes de logiciels Open Source. Nous offrons par ailleurs une proximité plus grande grâce à la présence de nos experts en Europe et non aux Etats-Unis.

Vous parlez d'une différenciation technologique. Quelles sont les particularités de l'offre Bull HPC à ce niveau ?

"Les clusters peuvent comporter entre 1 000 et 2 000 nœuds de calculs"
Au niveau des nœuds de calculs, nous disposons d'une offre à base de processeurs Itanium 2 Montecito à double cœur, ou de processeurs Xeon, ou encore d'un mélange des deux. L'avantage du processeur Xeon tient à son prix, celui de l'Itanium 2 a ses performances en calcul flottant et à sa mémoire cache importante. Dans certains cas, il peut traiter jusqu'à 4 opérations en virgule flottante par cycle d'horloge. Ce sont des processeurs utilisant une architecture standard, de manière à ce que nos clients puissent utiliser directement leur outil, sans avoir à tout redévelopper.

Au niveau des liens réseaux, nous proposons à la fois de la technologie Gigabit Ethernet pour les applications dont les besoins en temps de latence sont faibles, mais également l'Infiniband et le Quadrix. Avec le Gigabit Ethernet, le débit atteint 100 Mo/s pour une latence de l'ordre de 20 microsecondes. Dans le cas de l'Infiniband et de Quadrix, les débits s'élèvent à 1 Go/s et les temps de latence à 5 microsecondes pour l'Infiniband et 3 microsecondes pour Quadrix.

Nous proposons par-dessus cette technologie un environnement logiciel Open Source basé sur la distribution Linux Red Hat, sur laquelle nous pratiquons parfois quelques optimisations. Notre bibliothèque de communication MPI nous permet d'échanger rapidement des informations entre nos processeurs travaillant sur la même tache. Un élément de gestion du cluster gère le déploiement automatique pour installer en quelques minutes tous les logiciels nécessaires sur des centaines de nœuds.

Les clusters ainsi configurés peuvent comporter entre 1 000 et 2 000 nœuds de calculs. C'est une taille avec laquelle nous sommes capables d'offrir une technologie robuste. Pour dépasser cette limite, il est possible d'augmenter le nombre de cœurs présent par nœud.

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Concernant le stockage, notre offre Bull Storway couvre les technologies de Fiber Channel, l'iSCSI et des solutions NAS pour permettre à l'ensemble des serveurs de partager les données sur lesquelles ils vont travailler. Notre système de fichier s'appelle Lustre, un logiciel Open Source. Nos serveurs de gestion de l'espace de stockage répondent à la norme SMI-S et peuvent être mixer avec des baies EMC ou d'un autre acteur.

 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions Sommaire Infrastructure
 
 
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