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| Digiteo Labs : le pôle de recherche IT de l'Ile-de-France |
| Regroupant 6 établissements prestigieux et 1 200 chercheurs sur 40 000 m2 de locaux, le nouveau centre de recherche associe l'enseignement supérieur, la recherche française et les entreprises.
(26/10/2006) |
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Nouvelle technopole française, Digiteo Labs, sera le premier parc de recherche dédié aux technologies de l'information en Ile-de-France. Basé à Saclay, près de l'Université scientifique d'Orsay (Essonne), il regroupe une communauté de professeurs, scientifiques, étudiants et entreprises autour du développement logiciel sur des domaines de haute technicité.
Sponsorisé par la région Ile-de-France (24,5 millions d'euros), le conseil général de l'Essonne (13,8 millions d'euros) et par la communauté d'agglomération de Saclay (1 million d'euros), ce projet réuni à la fois le CEA, le CNRS, l'Ecole Polytechnique, l'Ecole Supérieure d'Electricité Supélec, l'INRIA et l'Université d'Orsay Paris-Sud 11. Offrant plus de 40.000 m2 de locaux, Digiteo Labs rassemble déjà 1 200 chercheurs et espère faire passer ce chiffre à 1 800 avant 2010.
"Les établissements d'enseignement supérieur nous apportent leur capacité de recherche et leurs étudiants. Nous nous sommes fixé des objectifs : avoir une visibilité nationale et internationale que nos 6 établissements n'ont pas individuellement. Cette masse critique nous donne une meilleure visibilité à l'international et nous espérons ainsi attirer au sein des établissements d'enseignements supérieurs de Digiteo Labs, mais aussi dans nos laboratoires, les meilleurs étudiants", affirme Jean-Louis Pierrey, responsable du projet Digiteo Labs pour le CEA.
Mais si le savoir-faire est d'abord local, l'ambition de Digiteo Labs va plus loin puisqu'il s'inscrit dans le pôle de compétitivité mondial "System@Tic" mis en place. De la qualité des installations et la dynamique du pôle dépendront donc l'accueil de scientifiques internationaux.
Le pôle "System@Tic" spécialisé dans la maîtrise des systèmes complexes, et Digiteo Labs dont les projets s'axent sur 6 thèmes précis (réalité virtuelle, calcul intensif et parallèles, mobilité et sécurité, procédés industriels, informatique embarquée, ingénierie de la connaissance) pourront partager leurs connaissances et leurs idées, voire assumer un travail de recherche commun sur une branche donnée.
| Les jeunes entreprises pourront bénéficier de l'infrastructure du pôle |
"Aujourd'hui, nous fonctionnons à travers une gouvernance collective, et qui sera replacée dans les semaines qui viennent dans le cadre des réseaux thématiques de recherche avancée, RTRA. Ce cadre va nous donner une structure, une personnalité morale que nous n'avions pas mise en place", indique Jean-Louis Pierrey.
"Actuellement, c'est le comité exécutif qui décide des modalités de fonctionnement et a mis en place un comité des programmes, composé d'experts et de chefs de laboratoire. C'est ce comité qui établit lui-même les axes de recherche", ajoute Jean-Louis Pierrey.
Les jeunes entreprises pourront bénéficier de l'infrastructure du pôle et de ses locaux si elles travaillent sur les technologies de Digiteo Labs. Le but de la manuvre consiste à les soutenir pendant les premières années de démarrage et à assurer le transfert des technologies. Cette activité de transfert s'intéresse non seulement aux applications économiques des travaux scientifiques, mais aussi à l'aspect juridique et marketing.
Le volet juridique vise notamment à une mise en commun de brevets, à la recherche de produits contrefaits ou piratés et à l'appui des technologies développées par Digiteo Labs comme standards. Un travail de recherche des technologies déjà développées, et de compatibilité des licences sera effectué avant le transfert de technologies.
Autre volet du transfert des technologies, l'aspect marketing et technologique prévoit une analyse du marché et de la concurrence, ainsi que des propositions concrètes pour choisir son positionnement sectoriel.
Plusieurs projets scientifiques déjà en cours, disposent du soutien et de l'implication d'industriels. C'est notamment le cas du projet Atlas qui s'attaque à l'analyse par test de logiciels embarqués (Airbus, TNI), de la plate-forme Perf-RV qui développe le prototypage collaboratif en réalité virtuelle (Dassault, Renault, EDF, PSA, Alstom
) et de Newcom qui explore les voies possibles pour les réseaux de l'après 3G (Thales, Ericsson, France Télécom
).
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