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Le secteur industriel, les professions juridiques et financières ainsi que la grande distribution sont généralement très consommatrices d'impressions. Avec parfois des contraintes fortes de confidentialité, de rapidité ou de disponibilité. De même pour certains départements dans l'entreprise, tel le marketing / commercial ou les entités administratives.
"La société de bourse Exane BNP Paribas produit beaucoup de présentations Powerpoint, et de manière globale beaucoup d'impressions. Elle a entièrement externalisé cette activité, avec un service 24/7 et une traçabilité lui permettant d'identifier les coûts masqués. Nous sommes rentrés dans une véritable gestion de la ressource", déclare Amaury Eloy
(NewWorks.net).
Le suivi des coûts - par projet, par département ou par site - est l'un des principaux attraits de l'infogérance d'impression et ce, grâce à des outils de tracking de plus en plus perfectionnés. "Grâce à un outil Web, chaque utilisateur envoie ses demandes de travaux, y attache un fichier et reçoit un accusé de réception lui indiquant le délai de réalisation. Une fois imprimés, les travaux sont mis à disposition, soit par routage, soit via le service courrier", explique Antoine Wit (Océ France / SNESSI).
"Cela peut permettre, même à la plus petite entreprise, un architecte indépendant par exemple, de refacturer à sa clientèle, de manière très précise, les frais techniques", note Amaury Eloy.
Au plan comptable, l'unicité de la facture émise par l'infogéreur fait place à la multiplicité des pièces comptables que l'entreprise devait précédemment gérer. Le support technique et l'assistance téléphonique sont par ailleurs regroupés en un seul point, géré par un spécialiste du domaine.
Attention cependant, comme pour tout contrat d'infogérance, à ne pas perdre la maîtrise du déroulement de la prestation et à ne pas s'enfermer dans une relation de dépendance vis-à-vis du prestataire.
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