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Il y a encore quelques années, nombreuses étaient les entreprises
à ne pas se poser la question de la gestion des licences.
Au mieux, un fichier permettait de suivre de loin l'évolution
du parc machines et donc du parc licences.
"Depuis, les lobbyistes de la BSA (association de défense des droits des développeurs de logiciels propriétaires) ont fait leur entrée en scène" explique Jean-Jacques Lapauw, directeur commercial de NetworkD. Et quelques affaires "exemplaires" ont suffi à convaincre de nombreux réticents (même s'il en reste) de l'importance de la gestion des licences.
Au moins pour la mise en conformité de ses licences
avec ce qu'ils paient réellement à leur éditeur.
"Aujourd'hui, la tendance est plutôt à l'optimisation
des coûts" constate le directeur. Le souci de la
mise en conformité n'est donc plus l'argument phare
mais bel et bien la recherche d'économies.
Car à l'inverse du dépassement du nombre de licences déployées par rapport au contrat, le surnombre de licences achetées par rapport au besoin réel engendre des surcoûts
non négligeables.
"Grâce à Landesk [ndlr : solution de gestion de parcs machines], nous connaissons en permanence la situation de notre parc licences, se félicite Christophe Delcroix, responsable Landesk et systèmes chez Hygena. Nous gérons ainsi au plus près le nombre de licences de chacun de nos logiciels".
Encore faut-il avoir connaissance de son parc, dira-t-on. "Tout est dans l'inventaire du parc, poursuit Jean-Jacques Lapauw. C'est la base pour une gestion
efficace de ses licences". Un travail particulièrement lors de la renégociation des contrats de licences en fin d'année avec l'éditeur.
Reste qu'une solution de gestion de parc n'est pertinente qu'à partir d'un certains nombre de postes clients. "Une centaine, estime le directeur commercial. Voire même un peu plus s'il ne s'agit que de gestion des licences".
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