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La jungle de la facturation

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La jungle de la facturation
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Après s'être penché sur l'ergonomie, les fonctionnalités ou le mode de fonctionnement des solutions convoitées, encore faut-il pouvoir les comparer financièrement avant de prendre la décision finale. Et là, des poignées de cheveux pourraient y rester.

Car en fonction du mode de facturation des différents éditeurs, la comparaison à périmètre identique est loin d'être évidente pour les clients. "Si la tarification des solutions à comparer n'est pas identique, le seul moyen est de comparer selon plusieurs hypothèses" admet Eric Angelier, P-dg d'Apsylis, éditeur d'ERP.

A première vue, seuls le périmètre fonctionnel et le nombre d'utilisateurs habilités à l'outil influeront le coût des licences. Mais à y regarder de plus près, le système est plus subtil que ça.

Dans un premier temps, il faut distinguer le régime des utilisateurs déclarés à celui des utilisateurs concurrents. Dans le premier cas, tous les utilisateurs de la solution sont clairement identifiés. Une licence par utilisateur potentiel est donc nécessaire.

Généralement plus économique, le système à utilisateurs concurrents limite le nombre d'utilisateurs simultanés. Une solution qui peut s'avérer désastreuse en période de rush.

Au tour ensuite du périmètre fonctionnel. Une notion qui prend ses quartiers de noblesse au fil du temps, les solutions se présentant de plus en plus de façon modulaire. "Là aussi, deux axes sont à considérer, estime Eric Angelier. Le nombre de modules certes, mais aussi la profondeur d'utilisation en fonction des profils d'utilisateurs".

En d'autres termes, un module complet n'est pas toujours utile. La négociation avec l'éditeur pour l'ajout d'options sans achat d'un module reste sans conteste la meilleure solution.

Enfin, d'autres éditeurs proposent d'indexer le coût des licences sur le chiffre d'affaires de l'entreprise. C'est notamment ce que propose Oracle dans son SMB Model. "Dans tous les cas, la cohérence du coût avec le budget du client et le service que lui rend la solution reste le plus important" conclut le P-dg d'Apsylis.

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